La Bourse de Paris cédait légèrement du terrain lundi au cours des premiers échanges (-0,15%), dans un ENVIRONNEMENT morose avec le retour des inquiétudes sur la situation nucléaire au Japon et alors que les cours du pétrole progressent.
A 09H25 (07H25 GMT), l'indice vedette cédait 6,17 points à 3.966,23 points.
Le regain d'inquiétudes sur la situation de la centrale japonaise de Fukushima a pesé sur les marchés asiatiques ce lundi. Après avoir éludé le sujet la semaine passée, le thème du risque nucléaire semble donc faire son retour sur les marchés boursiers.
Dans une actualité pauvre en indicateurs macroéconomiques, il risque de prendre d'autant plus d'importance, notent les analystes.
La remontée du cours du pétrole avec l'instabilité politique qui se propage dans le monde arabe pesait également sur le moral des investisseurs.
Les cours du pétrole étaient de nouveau en hausse lundi dans les échanges électroniques en Asie: le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai, gagnait 15 cents à 105,55 dollars. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en mai gagnait 25 cents à 115,84 dollars.
Sur le front des valeurs, les titres automobiles continuaient, dans le sillage de la semaine dernière, à céder du terrain toujours pénalisés par des risques de problème d'approvisionnement venant du Japon: Peugeot (-1,29% à 27,25 euros) et Renault (-0,87% à 37,55 euros).
Atos Origin qui est autorisé à racheter la division IT du groupe allemand Siemens par la Commission Européenne, perdait 0,93% à 42,82 euros.
Le certificat d'investissement d'Areva abandonnait 0,48% à 31,40 euros. Selon la Tribune, le groupe nucléaire public va réunir lundi son Conseil de surveillance pour lancer la cotation de toutes ses actions.
Axa, qui a annoncé des pertes d'une centaine de millions d'euros pour couvrir les dégâts du séisme japonais, cédait 0,34% à 14,63 euros.
Maurel et Prom gagnait 2,10% à 13,13 euros. Le groupe pétrolier a annoncé qu'il allait devoir passer une charge de 211 millions d'euros dans ses comptes 2010, pour refléter le coût de ses campagnes d'exploration n'ayant pas débouché sur la découverte d'hydrocarbures.
Alcatel-Lucent dopé par un relèvement de sa notation par Goldman Sachs s'adjugeait 4,51% à 3,96 euros, signant de loin la plus forte hausse du CAC 40.