La Bourse de Paris était en légère hausse au cours des premières transactions mardi (+0,34%), sur un marché prudent mais semblant de mieux en mieux orienté alors que la menace nucléaire au Japon s'éloigne.
A 09H25 (08H25 GMT), l'indice vedette gagnait 12,04 points pour s'inscrire à 3.916,50 points. La veille, il avait bondi de 2,47%.
"Les marchés poursuivent leur rebond au fur et à mesure que le risque d'explosion nucléaire (au Japon) s'éloigne", notent les analystes de CM-CIC.
L'éloignement de ce risque est primordial pour redonner confiance au marché, indiquent les analystes. Maintenant, les investisseurs peuvent regarder du côté des autres bonnes nouvelles, dont une relative à la signature d'un accord entre Européens concernant les contours du futur Fonds de soutien de la zone euro.
Ce Fonds sera doté d'une base de capital de 700 milliards d'euros pour pouvoir prêter effectivement 500 milliards d'euros. Cet accord profite aux banques dont les titres continuaient à se redresser mardi matin.
La prudence reste toutefois de mise alors que deux éléments risquent de peser sur le marché: la hausse de l'euro qui pénalise les entreprises sur leurs marchés à l'exportation et les craintes d'une remontée du prix du pétrole.
"Les investisseurs scrutent l'évolution des prix du pétrole, ce qui continue à rendre le marché très nerveux", ont indiqué les analystes de IG Market.
Les cours du pétrole étaient d'ailleurs en hausse mardi dans les échanges électroniques en Asie: le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril prenait 30 cents à 102,63 USD. Celui du brent de la mer du Nord pour livraison en mai gagnait 43 cents à 115,39 USD.
L'euro progressait encore face au dollar mardi, évoluant au-dessus de 1,42 dollar à des niveaux inédits depuis novembre.
Sur le front des valeurs, les titres automobiles s'inscrivaient parmi les plus fortes baisses de la cote: Peugeot (-1,37% à 26,92 euros), Renault (-0,83% à 38,48 euros).
EADS pénalisé par la fermeté de l'euro perdait (-0,72% à 19,42 euros).
Sanofi-Aventis qui a renoncé à créer une coentreprise avec l'américain Merck accusait le coup et cédait 0,54% à 47,73 euros.
Pernod-Ricard qui s'est déclaré en ordre de marche pour profiter de la croissance du marché des vins et spiritueux en Asie, gagnait 1,95% à 65,40 euros. Les banques continuaient à bien se comporter avec la Société Générale (+1,43% à 48,85 euros) , BNP Paribas (+1,03% à 53,77 euros).