La Bourse de Paris évoluait en baisse lundi en début de séance dans un marché affaibli par le repli de titres-phares comme Renault et EDF, touchés de plein fouet par la catastrophe japonaise.
A 09H55 (08H55 GMT), l'indice vedette parisien reculait de 0,45% (17,84 points) à 3.910,84 points.
Le marché a ouvert en légère baisse, se montrant d'abord résistant face à la situation japonaise et aux craintes de catastrophe nucléaire venant s'ajouter aux conséquences du séisme et du tsunami.
Il a ensuite creusé ses pertes, affecté par le repli du titre du constructeur automobile Renault et surtout d'EDF, un poids lourd de la cote, sur fond de polémique sur les normes de sécurité nucléaire.
Le marché a les yeux rivés sur l'évolution de la situation au Japon, sur lequel pèse désormais un risque de catastrophe nucléaire et alors que les dégâts causés par le tremblement de terre et le tsunami sont encore difficiles à chiffrer.
Le plongeon de 6% de la Bourse du Japon ne pesait pas trop sur les marchés européens, sachant que plusieurs Bourses en Asie ont accusé le coup.
Mais les opérateurs se montraient prudents et se détournaient de certaines valeurs comme Areva dans le secteur nucléaire (-8,18% à 32 euros), Scor dans le réassurance (-4,57% à 18,35 euros) et EDF (-4,12% à 29,30 euros).
Renault perdait de son côté 4,45% à 38,95 euros. La marque au losange est affectée par le séisme au Japon et la fermeture des usines de sa filiale Nissan, alors que le secteur industriel est paralysé dans l'archipel nippon.
Le constructeur est également sous les feux de l'actualité après la mise en examen dimanche soir d'un responsable de la sécurité dans le cadre de l'affaire d'espionnage présumé révélée début janvier.
Secteur en forme ce lundi: les bancaires profitaient des avancées lors du sommet européen de Bruxelles de vendredi qui a décidé de renforcer le Fonds de soutien aux pays en difficulté et d'assouplir les conditions du plan de sauvetage à la Grèce, dans l'espoir de rassurer des marchés.
Société Générale prenait la tête du CAC 40 (+2,67% à 48 euros), Crédit Agricole prenait 2,23% à 11,92 euros et BNP Paribas 1,86% à 54,11 euros.