La Bourse de Paris accentuait son repli lundi après-midi, le CAC 40 repassant sous la barre des 3.900 points, dans un marché inquiet des conséquences du séisme dévastateur au Japon.
A 15H50 (14H50 GMT), l'indice parisien perdait 0,85% (-33,28 points) à 3.895,52 points dans un volume d'échanges important de 3,49 milliards d'euros.
Après avoir ouvert en légère baisse, le marché parisien a accentué ses pertes au fil de la séance, la chute des valeurs énergétiques et de celles du luxe pesant sur la tendance.
Le repli du marché était toutefois compensé par la bonne tenue du secteur bancaire qui semblait satisfait des annonces faites lors du sommet de la zone euro à Bruxelles. Les 17 se sont mis d'accord pour renforcer le Fonds de soutien aux pays en difficulté et assouplir les conditions du plan de sauvetage à la Grèce, dans l'espoir de rassurer les marchés.
Le secteur a été soulagé par les dispositifs qui vont permettre d'acheter directement de la dette de ces Etats en difficulté et qui vont faire décroître la pression sur les banques.
Sur le front des valeurs, EDF (-4,74% à 29,12 euros) et Renault (-5,52% à 38,50 euros), affectées par la situation au Japon, accentuaient leurs pertes.
Hors CAC 40, le certificat d'investissement d'Areva lâchait 7,79% à 32,12 euros, les opérateurs craignant une catastrophe nucléaire au Japon qui pourrait retarder les projets de nouvelles centrales en France et à l'étranger.
De son côté, STMicroelectronics gagnait 1,29% à 9,16 euros, après avoir annoncé qu'il allait augmenter son dividende annuel à 0,40 dollar (0,28 euro) par action, après une année 2010 record qui l'a vu sortir de la crise.
Soitec prenait 5,41% à 10,91 euros après avoir déjà gagné 22% en une semaine, dopé par l'annonce d'un important contrat remporté aux Etats-Unis.