La Bourse de Paris restait orientée à la baisse vendredi après-midi (-0,86%), malgré un repli du pétrole, dans un marché toujours inquiet après le séisme au Japon et les tensions qui perdurent au Moyen-Orient.
A 16H10 (15H10 GMT), le CAC 40 cédait 34,11 points à 3.929,88 points dans un volume d'échanges de 2,351 milliards d'euros.
Le séisme, le plus fort jamais enregistré au Japon, et le tsunami qui a suivi ont fait au moins 288 morts et 349 disparus, selon un bilan provisoire.
Dans la foulée, le pétrole est reparti à la baisse, en dessous des 100 dollars à New York, le Japon étant l'un des principaux consommateurs d'or noir dans le monde.
Le marché pétrolier reste toutefois très volatil avec la poursuite des combats en Libye et les tensions qui menacent de s'étendre à l'Arabie saoudite.
Dans ce climat géopolitique extrêmement tendu, les indicateurs américains ont été relégués au second plan. La hausse des ventes de détail s'est accélérée aux Etats-Unis en février, donnant "davantage l'espoir de voir se développer une croissance plus soutenue", ont souligné les analystes d'ING.
Mais la confiance des consommateurs américains a chuté en mars.
Les investisseurs se tournent désormais vers le sommet vendredi des chefs d'Etat et de gouvernement des 17 pays de la zone euro qui vont tenter d'avancer sur la crise de la dette.
Du côté des valeurs, le secteur de l'assurance subissait d'importantes prises de bénéfices, les investisseurs s'inquiétant du coût du séisme au Japon. Scor chutait de 7,81% à 18,72 euros, Axa de 2,45% à 14,55 euros dans le sillage des assureurs européens Allianz (-1,96%) et Munich Re (-5,27%).
Les valeurs pétrolières et parapétrolières étaient affectées par la volatilité des cours de l'or noir. Total cédait 1,12% à 42,13 euros, Technip 2,56% à 69,15 euros, Maurel et Prom 4,30% à 12,56 euros.
Sanofi-Aventis reculait (-2,38% à 49,46 euros) alors que le groupe et son partenaire américain Regeneron ont annoncé que les essais de phase III sur l'anticancéreux aflibercept dans le traitement en seconde ligne de certains cancers du poumon n'avaient pas atteint leur objectif.