
La Bourse de Paris a terminé la séance vendredi sur un léger gain de 0,12%, témoignant d'une grande prudence des investisseurs à l'issue d'une séance terne et alors que les ministres des Finances des pays du G20 se réunissent pendant deux jours à Paris.
A la clôture, l'indice vedette a gagné 4,83 points à 4.157,14 points dans un volume d'échanges de 4,32 milliards d'euros.
Après une ouverture en hausse, l'indice vedette a fait volte-face en milieu de matinée et s'est orienté dans le rouge. Les investisseurs ont profité d'une pause dans la saison des résultats pour prendre leurs bénéfices et se contenter d'expédier les affaires courantes sans prendre de positions trop marquées.
Les investisseurs suivaient par ailleurs de près l'évolution de la situation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où des mouvements de contestation contre les régimes en place sont violemment réprimés depuis plusieurs jours.
Autre facteur de prudence pour le marché, la Banque centrale chinoise a décidé de relever une nouvelle fois le ratio de ses réserves obligatoires d'un demi-point pour ralentir l'activité de prêt bancaire et donc l'inflation.
La Bourse de New York manquait également de conviction vendredi dans la matinée, à la veille d'un week-end de trois jours aux Etats-Unis (lundi les marchés financiers seront fermés).
Sur le front des valeurs, le secteur de la construction a mené la danse vendredi. Le titre Lafarge s'est placé en tête du CAC 40 avec une progression de 3,09% à 47,41 euros, le marché saluant des résultats annuels au-dessus des attentes et un rapprochement en Grande-Bretagne avec Anglo American.
Dans son sillage, l'ensemble des valeurs du secteur construction a progressé, dont Bouygues (+1,16% à 33,89 euros), qui a également bénéficié de l'obtention de la réalisation du futur siège du ministère de la Défense, le plus gros chantier à Paris depuis quinze ans.
Des prises de bénéfices ont affecté BNP Paribas (-0,90% à 58,24 euros) et la Société Générale (-0,21% à 51,93 euros). Le Crédit Agricole a pris 0,33% à 12,21 euros.
Hors CAC 40, Bull a progressé de 6,37% à 3,84 euros après avoir quadruplé son bénéfice net en 2010.
Le titre euro Disney (-2,76% à 8,8 euros) a été victime de prises de bénéfices après sa folle envolée de deux semaines qui lui a permis de s'apprécier de plus de 105%.