La Bourse de Paris accentuait sa baisse jeudi après-midi, le CAC 40 perdant 0,65%, affaibli principalement par le recul des valeurs bancaires et l'ouverture dans le rouge de Wall Street.
A 16H10 (15H10 GMT), le CAC 40 perdait 25,16 points à 3.863,29 points dans un volume d'échanges d'un peu plus de 2 milliards d'euros.
L'indice vedette, qui évoluait dans le rouge depuis son ouverture a accentué ses pertes après l'ouverture de Wall Street en baisse.
Déjà à la peine mercredi, le secteur financier, qui représente environ 17% de l'indice vedette, contribuait fortement à la baisse du CAC 40.
Les craintes qui entourent l'Irlande et le Portugal ont propulsé les taux des obligations de ces pays à des niveaux historiques, ce qui pèse sur les banques qui détiennent pour certaines des titres de dette de ces Etats.
Ainsi, parmi les plus fortes baisses du CAC 40 : Crédit Agricole chutait de 3,56% à 11,24 euros, Société Générale de 3,79% à 41,20 euros, BNP Paribas de 2,82% à 52,02 euros.
De son côté, Dexia reculait de 3,05% à 3,11 euros, après des résultats pour le troisième trimestre solides, mais liés à des éléments non récurrents comme des revenus importants dans son métier assurances, selon les analystes de Société Générale Cross Asset Research.
Autre secteur en souffrance : les valeurs technologiques, à la peine après les prévisions pessimistes de l'équipementier américain en télécoms Cisco pour la fin d'année. Alcatel-Lucent perdait 2,77% à 2,20 euros, STMicroelectronics 2,99% à 6,35 euros.
Hors CAC 40, Soitec grimpait de nouveau de 6,05% à 8,43 euros, tiré par des rumeurs faisant étant d'un possible contrat pour le groupe. Le numéro un mondial des microprocesseurs Intel pourrait en effet utiliser en partie l'une des technologies développées par le français.
euro Disney, qui a annoncé mercredi avoir réduit de 28% sa perte nette sur l'exercice 2009/201O (clos à fin septembre), perdait 5% à 4,18 euros.
Sur le SBF 120, Hermès perdait 5,06% à 152,75 euros. Des rumeurs de marché se font de plus en plus insistantes concernant un possible retrait de certains indices parisiens d'ici la fin du mois, ce qui inciterait les gérants de portefeuille à se délester des titres du groupe de luxe.