La Bourse de Paris était bien orientée lundi en fin de matinée (+0,75%), sur un marché qui reste prudent à la veille de la réunion de la FED et des commentaires sur l'économie américaine.
A 13H10 (11H10 GMT), l'indice vedette s'adjugeait 28,16 points pour s'inscrire à 3.750,38 points.
Les investisseurs hésitent à prendre des positions marquées alors que se réunit mardi le comité de politique monétaire de la Fed, le dernier avant les élections de mi-mandat aux Etats-Unis. Ce comité pourrait, compte tenu du ralentissement économique outre-Atlantique, décider de nouvelles mesures d'injection de liquidités dans l'économie.
Les marchés sont également prudents avec le retour des risques et des rumeurs sur les dettes des pays aux finances fragiles de la zone euro. Ainsi les opérateurs suivront avec intérêt les emprunts lancés mardi par la Grèce et l'Irlande et la manière dont ils seront accueillis.
Franklin Pichard de Barclays note toutefois que les rumeurs sur les difficultés de la Grèce et l'Irlande n'ont pas pour autant fait baisser les marchés. "Les indices actions ne baissent plus vraiment et l'euro reste à des niveaux élevés", a-t-il souligné.
Le certificat d'investissement d'Areva reculait de 1,65% à 323,95 euros sur fond de polémique relative à la sécurité du personnel du groupe francais au Niger.
En recul Eiffage (-1,33% à 36,66 euros). Natixis cède 1,47% à 4,56 euros lors de son premier jour d'entrée dans le CAC 40, assombri par une dégradation de sa recommandation par Crédit Suisse.
Safran (+3,97 à 20,14 euros) s'inscrit comme une des plus fortes hausses de la cote profitant de l'annonce du rachat des activités sécurité de l'américain L1 Identity pour 1,09 milliard de dollars .
En hausse Alcatel-Lucent (+4,73% à 2,32 euros) toujours dopé par la bonne tenue du secteur des valeurs technologiques aux Etats-Unis.
Dexia est suspendu de cotation depuis ce matin dans l'attente d'un arrêt de la justice belge sur le dossier de la faillite de Lernout & Hauspie, a-t-on appris auprès du groupe bancaire franco-belge.