La Bourse de Paris hésitait sur la direction à suivre jeudi à la mi-journée, le CAC 40 perdant 0,15%, dans un marché volatil qui peine à se relever après deux jours de baisse.
A 11H50 (09H50 GMT), l'indice vedette lâchait 5,48 points à 3.622,81 points, dans un volume d'échange de 961 millions d'euros.
Le marché parisien était très indécis depuis une ouverture en légère baisse, passant tour à tour dans le rouge et dans le vert, une volatilité renforcée par la faiblesse des volumes de transaction.
Les investisseurs ne se positionnaient pas franchement à l'achat, toujours inquiets de la reprise économique, en particulier aux Etats-Unis, alors que le CAC 40 a perdu 2,74% mercredi et 1,24% mardi.
Jeudi matin, la déception est venue de la production industrielle dans la zone euro, repartie à la baisse en juin, reculant de 0,1% comparé au mois précédent, tandis que les analystes interrogés par Dow Jones Newswires tablaient sur une quatrième progression mensuelle d'affilée, de 0,5%.
Le prochain rendez-vous important pour les investisseurs sera la publication des demandes hebdomadaires d'allocations chômage aux Etats-Unis à 12H30 GMT, alors que le chômage américain de juillet avait déçu les marchés vendredi.
Plusieurs poids-lourds du CAC 40 étaient en hausse à l'image de France Télécom (+1,96% à 16,40 euros) et Total (+0,60% à 39,29 euros).
Danone prenait 0,98% à 42,95 euros, après avoir annoncé la vente de sa part dans le russe Wimm Bill Dann pour 470 millions de dollars (364 millions d'euros), une annonce qui fait suite à sa récente prise de participation dans une autre société russe, Unimilk.
Les valeurs bancaires avaient du mal à se ressaisir au lendemain d'une forte baisse. BNP Paribas perdait 0,28% à 53,65 euros et Société Générale 2,49% à 42,10 euros.
Alcatel-Lucent (-2,48% à 2,08 euros) figurait parmi les plus forts reculs du CAC 40. Le fabricant américain d'équipements télécoms Cisco a publié mercredi un bénéfice net en hausse de 79% sur un an au quatrième trimestre, dépassant tout juste les attentes, mais le PDG du groupe a fait preuve de prudence dans son discours.
Enfin, les investisseurs suivaient plusieurs recommandations de courtiers.
Vivendi profitait (+3,05% à 18,40 euros) d'un relèvement d'opinion à "acheter", contre "conserver" auparavant, par Deutsche Bank.
En revanche, PagesJaunes, ( à "neutre" contre "surpondérer" par JPMorgan) perdait 2,14% à 7,85 euros et Unibail-Rodamco (à "neutre" contre "acheter" par Bank of America-Merrill Lynch) 1,80% à 144,75 euros.