La Bourse de Paris perdait du terrain jeudi après-midi, le CAC 40 lâchant 0,78%, dans le sillage de Wall Street et les chiffres hebdomadaires sur le chômage américain, nouvelle statistique décevante pour le marché.
A 15H44 (13H44 GMT), l'indice vedette abandonnait 28,39 points à 3.599,90 points, dans un volume d'échanges de 1,959 milliard d'euros.
Le marché parisien a cédé près de 200 points depuis lundi soir, déprimé par la faiblesse de la reprise économique, notamment aux Etats-Unis, alors que les indicateurs témoignent les uns après plus autres des difficultés de l'économie américaine à repartir de l'avant.
Wall Street a quant à lui ouvert en baisse. Vers 15H40 (13H40 GMT), le Dow Jones perdait 0,80% et le Nasdaq 1,60%.
Jeudi, c'est la montée à leur plus haut niveau depuis février des nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 7 août qui a creusé les pertes du marché parisien.
En données corrigées des variations saisonnières, les demandes d'allocations chômage ont atteint 484.000, soit au-dessus du consensus des analystes qui tablaient sur 465.000.
Dans la matinée, la déception était venue de la production industrielle dans la zone euro, repartie à la baisse en juin, reculant de 0,1% sur un mois, à rebours des attentes des analystes interrogés par Dow Jones Newswires (+0,5%).
Les valeurs les plus exposées à la conjoncture s'inscrivaient parmi les plus fortes baisses de la cote comme ArcelorMittal (-2,48% à 23,43 euros).
De leur côté, les valeurs bancaires continuaient leur dégringolade. BNP Paribas perdait (-1,23% à 53,14 euros) et Société Générale (-3,06% à 41,86 euros).
Alcatel-Lucent lâchait 2,81% à 2,08 euros. Son concurrent américain Cisco a publié des résultats au quatrième trimestres décevants pour le marché.
Danone grimpait (+1,14% à 43,02 euros) après avoir annoncé la vente de sa part dans le russe Wimm Bill Dann pour 470 millions de dollars (364 millions d'euros), une annonce qui fait suite à sa récente prise de participation dans une autre société russe, Unimilk.
Vivendi profitait (+1,29% à 18,08 euros) d'un relèvement d'opinion à "acheter", contre "conserver" auparavant, par Deutsche Bank.
Enfin, Derichebourg prenait 2,36% à 3,39 euros. Le groupe doit publier après la clôture son chiffre d'affaires pour le troisième trimestre.