La Bourse de Paris restait orientée à la baisse jeudi en milieu de journée (-1,48%), dans un marché à nouveau dominé par les inquiétudes sur la dette souveraine de la Grèce et tiré vers le bas par le recul des valeurs bancaires.
A 16H15 (14H15 GMT), l'indice vedette cédait 55,74 points à 3.587,86 points dans un volume d'échanges de 2,15 milliards d'euros.
Le marché a été pénalisé par des inquiétudes sur les dettes souveraines après des commentaires de la part d'agences de notation sur la Grèce. Les CDS grecs ont atteint des niveaux historiques à plus de 970 points.
Les investisseurs se sont alors écartés du marché et ont continué à prendre leurs bénéfices.
A ce regain de tension sur les dettes, s'ajoutent les chiffres décevants sur l'immobilier américain et les propos de la Fed mercredi se montrant plus pessimiste qu'auparavant sur la conjoncture américaine. La Bourse de New York a a ouvert en repli (le Dow Jones perdait 0,38% et le Nasdaq 0,33%).
Des indicateurs meilleurs que prévu n'ont pas permis de renverser la tendance: les commandes de biens durables ont reculé de 1,1% en mai, mais un peu moins que prévu. Les nouvelles inscriptions au chômage sont restées à un niveau élevé (457.000) la semaine dernière, mais ont baissé pour la première fois en trois semaines.
Hormis France Télécom (+0,20% à 14,92 euros), toutes les valeurs du CAC 40 étaient en repli. Les banques (13% de la pondération du CAC 40) affichaient de fortes baisses: BNP Paribas (-3,31% à 46,67 euros), Société Générale (-3,50% à 35,56 euros) et Crédit Agricole (-3,07% à 8,97 euros).