La Bourse de Paris était en recul de 0,91% mercredi dans la matinée, dans un marché toujours secoué par la situation en Grèce et par les risques de contagion de cette crise de confiance à d'autres pays de la zone euro.
A 9H50, l'indice vedette perdait 31,58 points à 3.812,67 points.
Mardi, le marché parisien a connu une journée noire et a lâché près de 4% sous l'effet de la dégradation de la notation du Portugal et après que la note de la Grèce a été reléguée au rang de spéculative, à savoir "pourrie" en langage boursier.
Ces deux dégradations ont affolé les marchés boursiers européens et américains mardi soir, puis asiatiques ce matin.
Selon Christian Parisot, analyste chez Aurel, ces deux dégradations plaident pour une mise en place rapide de l'aide financière de l'Europe à la Grèce. Mais celle-ci reste toujours aussi lointaine, comme en témoigne la poursuite des dissensions au sein de la zone euro et la réticence allemande.
Les banques continuaient à faire les frais de la situation en Grèce, détenant des créances sur ce pays qui seraient perdues en cas de cessation de paiement ou de restructuration de la dette grecque, hypothèse qui est de plus en plus souvent évoquée par les marchés. BNP paribas perdait 1,28% à 50,03 euros, après avoir cédé plus de 7% mardi soir.
La Société Générale abandonnait 2,42% à 40 euros et le Crédit Agricole 4,06% à 10,97 euros. Ces deux banques sont les plus exposées en Grèce, y disposant chacune d'une filiale.