La Bourse de Paris s'enfonçait dans le rouge vendredi après-midi, le CAC 40 perdant 0,75% après un nouveau tour de vis de la Chine pour empêcher une surchauffe de son économie et la publication d'indicateurs de croissance décevants en zone euro.
A 15H47 (14H47 GMT), l'indice vedette cédait 27,09 points à 3.589,66 points dans un volume d'échanges de 2,439 milliards d'euros.
Evoluant autour de l'équilibre à la mi-journée, le marché parisien a décroché en début d'après-midi malgré un indicateur favorable aux Etats-Unis, les ventes de détail, qui ont augmenté plus que prévu en janvier.
Un repli lié à la décision de la Chine de relever à nouveau le taux de réserves obligatoires des banques, afin de limiter le crédit.
Dans un communiqué publié sur son site internet, à la veille des vacances du nouvel an chinois et de la fermeture des marchés, l'institution a annoncé une hausse de 0,5 point de pourcentage qui prendra effet le 25 février.
Cette annonce a pesé sur les titres liés aux matières premières comme ArcelorMitall qui perdait 1,35% à 26,64 euros, et aux valeurs de la construction comme Saint-Gobain (-4,32% à 31,13 euros) et Bouygues (-2,76% à 33,53 euros), qui subissaient par ailleurs des abaissements de recommandation.
L'annonce de la Chine est venue s'ajouter à des indicateurs décevants comme la croissance au quatrième trimestre en zone euro, qui s'est établie à +0,1% comparé au trimestre précédent, soit moins que prévu que les économistes.
Les valeurs automobiles affichaient les plus fortes baisses du CAC 40: Renault perdait ainsi 4,85% à 29,50 euros et Peugeot 4,85% à 19,41 euros.
A l'inverse, EDF (+1,3539,16 euros) et Total (+1,07% à 41,98 euros), deux poids lourds du CAC 40, limitaient la baisse. Ils avançaient respectivement de 1,13% à 39,07 euros et 0,41% à 41,75 euros.