La Bourse de Paris a clôturé vendredi en nette baisse (-1,07%), plombée par les valeurs financières après les déclarations de Barack Obama sur le secteur, et les valeurs pétrolières, en repli dans le sillage du pétrole.
Le CAC 40 a terminé à 3.820,78 points, soit une baisse de 41,38 points, dans un volume de transactions nourri de 4,458 milliards d'euros.
Les déclarations du président américain Barack Obama sur les banques ont fortement pesé sur le secteur des financières. Le président a affirmé jeudi qu'il ne voulait "plus jamais voir le contribuable américain être l'otage d'une banque +trop grosse pour faire faillite+".
Il a annoncé son intention de limiter la taille des banques, et de les empêcher de spéculer sur les marchés pour leur propre compte.
Ces projet ont plombé les valeurs bancaires américaines et par ricochet, les européennes, dont les françaises.
Société Générale a affiché la plus forte baisse du CAC 40 (-5,20% à 42,44 euros). La banque est particulièrement touchée car, selon les analystes, elle est celle qui réalise le plus d'opérations de marché pour son propre compte.
BNP Paribas a cédé 1,89% à 52,56 euros et Crédit Agricole 2,51% à 11,86 euros. Dexia a perdu 0,73% à 4,47 euros et Natixis 3,55% et 3,37 euros.
Les assurances ont elles reculé: Axa a lâché 2,50% à 15,60 euros et CNP Assurances 1,15% à 64,30 euros.
Les valeurs pétrolières ont elles aussi tiré la cote vers le bas. Elles ont affiché de nets reculs, dans le sillage du prix du pétrole, qui continuait de baisser vendredi, pour le troisième jour consécutif, dans un marché inquiet de la faiblesse de la demande, notamment aux Etats-Unis.
Total, première capitalisation du CAC 40, a perdu 1,47% à 43,20 euros. Chez les parapétrolières, CGG Veritas a abandonné 2,38% à 17,63 euros, Technip 2,49% à 48,88 euros et Vallourec 1,69% à 124,95 euros.