La Bourse de Paris devrait ouvrir en recul vendredi, dans un marché nerveux après l'offensive du président américain Barack Obama contre les banques qui a précipité l'ensemble des places boursières dans le rouge jeudi soir et vendredi matin: une trentaine de minutes avant l'ouverture, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,69%.
Les valeurs bancaires et financières devraient être en ligne de mire et essuyer de nettes baisses.
Les Bourses d'Asie ont chuté vendredi après les propos du président Obama qui s'est juré de limiter la taille et les activités des banques afin de les empêcher de provoquer de nouvelles crises financières.
Jeudi soir le marché parisien avait lâché 1,70% passant nettement sous les 3.900 points et effacant tous ses gains acquis depuis un mois.
Wall Street a perdu du terrain pour les mêmes raisons: le Dow Jones a cédé 2,01% et le Nasdaq 1,12%.
L'ENVIRONNEMENT macroéconmique est également déprimé après des statistiques américaines mitigées publiées jeudi et une remontée des inscriptions au chômage aux Etats-Unis.
Vendredi aucun chiffre n'est attendu venant des Etats-Unis. En revanche les investisseurs suivront pour la zone euro l'annonce de l'indice PMI composite janvier à 10H00 (09H00 GMT) et les entrées de commandes dans l'industrie pour novembre à 11H00 (10H00 GMT).
VALEURS A SUIVRE
FINANCIERES: BNP PARIBAS, SOCIETE GENERALE, CREDIT AGRICOLE, AXA.... toutes ces valeurs devraient être les premières victimes des propos du président Obama. Elles avaient déjà commencé à perdre du terrain jeudi en fin d'après-midi.
BIOMERIEUX: Le groupe de diagnostic in vitro a annoncé vendredi avoir enregistré en 2009 un chiffre d'affaires de 1,22 milliard d'euros, en hausse de 10,2% par rapport à 2008, et s'être fixé un objectif de croissance organique de ses ventes d'environ 7% pour 2010.
AIR FRANCE: Les Echos ont annoncé que le transporteur allait procéder à un plan d'économie en régions