La Bourse de Paris était en modeste baisse vendredi en début de matinée (-0,11%) après deux séances négatives de suite, dans un ENVIRONNEMENT nerveux après l'offensive du président américain Barack Obama contre les banques.
A 09H26 (08H26 GMT) l'indice vedette cédait 6,22 points à 3.855,93 points, se reprenant après une ouverture nettement plus orientée à la baisse.
A l'instar de la séance de jeudi, les banques sont les premières touchées par les propos du président Obama qui veut limiter leur taille et leurs activités afin de les empêcher de provoquer de nouvelles crises financières.
"Ces propositions augmentent l'incertitude sur la valorisation des banques et elles devraient être très volatiles", indique Christian Parisot de la société Aurel dans sa note d'analyse quotidienne.
Il précise toutefois que ces propositions "toutes très vagues sont loin d'être votées par le Congrès" et pourraient conduire à "acheter des titres bancaires dans le très court terme".
Jeudi, le marché parisien avait lâché 1,70% passant nettement sous les 3.900 points et effaçant tous ses gains acquis depuis un mois.
Parmi les valeurs bancaires, Dexia perdait 1,53% à 4,43 euros. Selon l'étude d'un cabinet britannique rapportée par les Echos, Dexia sera une des institutions étrangères les plus touchées par la taxe sur les banques que le gouvernement américain veut leur faire payer.
Les autres valeurs bancaires étaient directement pénalisées par les propos d'Obama: la Société Générale -2,07% à 43,85 euros, BNP Paribas -1,42% à 52,85 euros, Crédit Agricole -1,32% à 11,99 euros.
EADS était en recul de 0,76% à 14,29 euros. "Le programme A400M est une sérieuse épine dans le pied d'EADS. A court terme, le manque de visibilité demeure un facteur pénalisant pour le groupe", indique CM-CIC.
Sanofi-Aventis était également en baisse (-1,10% à 54,70 euros), SEB était sujet à des prises de bénéfices (-0,92% à 46,99 euros). Air France-KLM perdait 1,77% à 12,21 euros.
En hausse: Valeo +1,42% à 24,61 euros, Faurecia +2,05% à 14,65 euros.