La Bourse de Paris devrait ouvrir quasiment à l'équilibre vendredi, le contrat à terme sur le CAC 40 prenant 0,07% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché.
Jeudi, le marché parisien a mis fin à cinq séances de hausse consécutive: le CAC 40 a reculé de 1,16%, tiré vers le bas par les valeurs bancaires.
La Bourse de New York a elle aussi fini dans le rouge, affectée par un renchérissement du dollar qui s'est fait au détriment des actions: le Dow Jones a perdu 1,27% et le Nasdaq 1,22%.
La monnaie américaine a notamment profité des inquiétudes qui pèsent sur la dette de certains pays de l'Union européenne, comme la Grèce, et a renoué avec son plus haut niveau depuis trois mois.
La séance de vendredi s'annonce calme sur le plan macroéconomique: à l'exception de l'Ifo, baromètre du climat des affaires en Allemagne publié à 10H00 (09H00 GMT), aucun indicateur significatif n'est attendu.
Des facteurs techniques devraient toutefois jouer en raison des "quatre sorcières", l'arrivée à échéance de quatre grands contrats à terme.
Ce phénomène boursier récurrent peut se traduire par des baisses ou des hausses mécaniques du marché, et devrait être manifeste alors que les investisseurs soldent leurs positions à l'approche de la fin d'année.
VALEURS A SUIVRE:
ILIAD: le fournisseur d'accès internet Free a remporté la 4e licence de téléphonie mobile, devenant le nouvel opérateur français aux côtés d'Orange, SFR et Bouygues Telecom, a annoncé vendredi l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep).
EADS: l'Autorité des marchés financiers (AMF) a bouclé l'affaire des délits d'initiés, en mettant hors de cause les dix-sept protagonistes et les trois entreprises concernées, dont le groupe de défense et d'aéronautique qui risquait lui aussi une amende.
AREVA: la filiale Transmission et Distribution (T&D) du groupe nucléaire a décroché un contrat de 400 millions de dollars (275 millions d'euros) pour la construction d'une ligne électrique à courant continu haute tension au Brésil.
ACCOR: Paul Dubrule et Gérard Pélisson, les fondateurs du groupe, ont estimé que "le moment était venu de la scission" après l'annonce par le conseil d'administration du groupe de séparer ses deux activités, hôtellerie et services, dans une interview vendredi dans Le Figaro.