Les marchés européens évoluent en légère baisse à la mi-séance. C'est la prudence qui prévaut alors que cette matinée a été calme tant sur le plan de l'actualité des sociétés que des statistiques économiques. L'orientation de Wall Street sera donc une nouvelle fois déterminante pour la tendance finale des indices européens. A Paris, le groupe pétrolier Maurel & Prom se replie en raison de nouvelles mitigées concernant les résultats de ses forages pétroliers. Vers 12h30, l'indice CAC 40 s'effrite de 0,02% à 3579,44 points. Le FTSE Eurotop 100 perd 0,31% à 2146,15 points.
Au sein de l'indice CAC 40, Vivendi perd 0,50% à 19,07 euros. Selon le Financial Times, le groupe français et General Electric divergent d'au moins un milliard de dollars dans leur estimation de la valorisation de la participation de 20% de NBC Universal détenue par le groupe français, selon le. Ce dernier souligne que cette différence douche les espoirs d'une sortie rapide de l'impasse dans laquelle se trouve le projet de prise de contrôle du groupe de médias américain par Comcast. Selon des sources proches des négociations, le câblo-opérateur aurait souhaité annoncer un accord avant jeudi prochain, jour férié aux Etats-Unis en raison de la fête de Thanksgiving.
En revanche, Capgemini gagne 0,89% à 31,27 euros. Son directeur général, Paul Hermelin, a déclaré au cours d'une conférence à Barcelone que la trésorerie du groupe pourrait être utilisée pour verser un dividende exceptionnel, rapporte l'agence Reuters. «C'est au conseil d'administration de décider», a-t-il affirmé. Il n'a pas non plus écarté l'hypothèse d'acquisitions. Il a déclaré que la SSII étudie des acquisitions, notamment aux Etats-Unis et en Asie. Ce, pour un montant de quelques centaines de millions d'euros, a-t-il précisé.
Valse-hésitation autour de Maurel & Prom à la Bourse. Le titre cède désormais 1,30% à 12,515 euros après avoir été successivement plus forte hausse et lanterne rouge du marché SRD. Comment expliquer une telle volatilité ? Les investisseurs ont d'abord fêté l'annonce de la découverte d'un nouveau réservoir au Gabon avant de sanctionner l'échec d'un puits. En outre, selon une source de marché, Exane BNP Paribas a réduit d'un euro son objectif de cours à 17 euros sur la compagnie pétrolière tout en réitérant malgré tout son opinion Surperformance.
Les chiffres macroéconomiques
Les prix à la production sont restés stables en Allemagne en octobre alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une hausse de 0,1%.
A la mi-séance, l'euro cote 1,4874 face au billet vert.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée.
Croissance (économique) : Augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus.
Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.