Les principales places européennes sont attendues en forte baisse à l'ouverture dans le sillage de Wall Street. Hier, les investisseurs américains sont brusquement passés à la vente dans les dernières minutes de la séance. Les valeurs financières avaient alors été particulièrement attaquées suite à une dégradation d'analyste sur Wells Fargo. Le secteur pharmaceutique devrait être suivi avec une attention toute particulière par le marché, avec la publication de Novartis, Bristol et Merck. Sur le plan économique, les investisseurs seront attentifs aux commandes à l'industrie en zone euro, à 11h.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau d'études DayByDay observe la formation d'un petit corps noir et d'une mèche de 83 points alors que le marché parisien clôture quasiment inchangé et proche des plus hauts vus en séance. Après une ouverture négative, la Bourse de Paris s'est violemment reprise en début d'après midi à l'approche du seuil des 3800 points et de sa moyenne mobile courte. Ce rapide rachat des positions initiées à la vente montre la nervosité des opérateurs et accrédite le scénario d'une poursuite du mouvement de consolidation amorcé en fin de semaine dernière. La configuration technique apparaît toujours dominée par le courant acheteur : pour les heures qui viennent le bureau d'études DayByDay maintient un biais positif tant que 3800 points n'est pas enfoncé.
Les valeurs à suivre
INFOTEL
Infotel a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 21,9 millions d'euros, en progression de 4,6%. « Après un point bas atteint en mars dernier, l'activité renoue avec la croissance, portée par le dynamisme du pôle Services qui affiche une hausse de 3,7 % par rapport au troisième trimestre 2008 », a précisé la SSII. Quant au pôle Logiciels, son activité a progressé de 18 % en dépit de l'effet dollar qui pèse sur le niveau de chiffre d'affaires. Sur neuf mois, l'activité totale a reculé de 0,7% à 64,8 millions d'euros.
ATOS ORIGIN
Atos Origin a annoncé le lancement d'une émission d'Oceane à échéance 1er janvier 2016 d'un montant maximum d'environ 250 millions d'euros afin de répondre à ses besoins généraux de financement. Cette opération permettra notamment au groupe de financer des opérations de croissance externe, de diversifier ses sources de financement et d'allonger la maturité de sa dette dont les premières échéances significatives n'interviennent pas avant mai 2011, a indiqué la SSII.
LAMARTHE
Pour les 6 premiers mois de l'exercice 2009, le groupe Lamarthe a enregistré un chiffre d'affaires consolidé de 6,2 millions d'euros, en retrait de 20% par rapport à la même période de l'exercice 2008. Le chiffre d'affaires de la marque Lamarthe est en recul de 12%. Dans ce contexte, et arrivé à mi-contrat, il a été mis fin à la collaboration avec LeSportsac, a souligné le groupe. Le résultat d'exploitation du Groupe s'établit à -2,4 millions d'euros, en net repli par rapport au 1er semestre 2008.
Les chiffres macroéconomiques
8h45
Consommation des ménages pour le mois de septembre / FRANCE
10h00
Indice IFO du climat des affaires pour le mois d'octobre / ALLEMAGNE
10h00
Estimations rapides des indices des directeurs d'achat dans l'industrie et les services pour le mois d'octobre / ZONE EURO
11h00
Commandes à l'industrie pour le mois d'août / ZONE EURO
16h00
Ventes de logements anciens pour le mois de septembre / ETATS-UNIS
16h00
Indices des prix FHFA pour le mois d'août / ETATS-UNIS
Hier à Paris
Les indices actions européens ont finalement clôturé dans le vert, soutenus par les solides performances dévoilées par les banques américaines Morgan Stanley et Wells Fargo. Signe de ce regain d'optimisme, l'euro est reparti à la hausse, franchissant la barre des 1,50 dollar pour la première fois depuis 14 mois. Conséquence, le prix baril de brut s'approche des 80 dollars à New York. La progression des cours est facilitée par la baisse marquée des stocks d'essence aux Etats-Unis. Le CAC 40 a clôturé en hausse de 0,05% à 3873,22 points. L'Eurotop 100 s'est adjugé 0,51% à 2178,18 points.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont accusé un nouveau repli hier en toute fin de séance après une journée passée principalement en territoire positif. Les investisseurs ont notamment sanctionné Boeing et Wal-Mart après des résultats jugés décevants. Le marché a par ailleurs vivement réagi en fin de journée après une dégradation d'analyste sur Wells Fargo. Cette note a eu un impact d'autant plus retentissant en l'absence d'actualité macro-économique. A la clôture, le Dow Jones reculait de 0,92% à 9949,36 points tandis que le Nasdaq perdait 0,59% à 2 150,73 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Oceane : Les obligations convertibles en actions nouvelles ou existantes permettent à leur émetteur d'échanger les obligations contre des actions préexistantes. Les Océane ont généralement un taux inférieur à celui d'une obligation classique, puisque le porteur peut bénéficier de l'avantage de la conversion, et par ailleurs, elles évitent à l'émetteur le risque de dilution du capital.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.
Indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan : très surveillé par les investisseurs, cet indicateur est le résultat d'une enquête mensuelle réalisée par l'université du Michigan auprès de plusieurs centaines de personnes au sujet de leur situation financière et de l'économie américaine en général. Une hausse (baisse) prolongée de cette statistique est considérée comme le signe avant-coureur d'une accélération (ralentissement) de la croissance économique.