La Bourse de New York se hissait dans le vert mardi à la mi-journée, la hausse encourageante des promesses de ventes de logements prenant difficilement le pas sur des prises de bénéfices enregistrées à l'ouverture: le Dow Jones gagnait 0,14% et le Nasdaq 0,02%.
Vers 16H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average gagnait 13,46 points à 9.300,02 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 0,44 point à 2.009,05 points.
L'indice Standard & Poor's 500, à la composition plus large, avançait de 0,15% (1,46 point) à 1.004,09 points.
Lundi, Wall Street avait fini en nette hausse pour la première séance du mois, dans un marché confiant dans une reprise économique après des chiffres encourageants sur l'activité industrielle. Le Dow Jones avait gagné 1,25%, le Nasdaq 1,52% et le S&P 500 1,53%.
"Les promesses de ventes de logements ont été une belle surprise, avec une telle hausse", a observé Owen Fitzpatrick, de Deutsche Bank.
Avec une progression de 3,6% au lieu de 0,7% attendu, l'indicateur a permis aux indices de se remettre de leurs pertes initiales.
Après la publication de cet indice à 14H00 GMT, le marché tentait de surmonter le handicap des prises de bénéfices, observées à l'ouverture alors que les "les partisans de la hausse semblent prêts à faire une pause", selon Joseph Hargett, de Schaeffer's Research.
Le Nasdaq s'était établi à plus de 2.000 points lundi, tandis que le S&P 500 avait terminé au-dessus des 1.000 points, des sommets auxquels les investisseurs peinaient à les maintenir mardi matin.
"Le marché se fatigue un peu", a aussi constaté Owen Fitzpatrick.
"On ne va pas avoir beaucoup d'actualité en août, et en plus la saison des résultats touche à sa fin. On entre dans une période plus calme et on est en pleine transition actuellement", a expliqué l'analyste.
De plus, avant l'ouverture, les données sur les dépenses et revenus des ménages américains s'étaient révélées mitigées.
Les dépenses de consommation ont certes augmenté pour le deuxième mois consécutif en juin, mais ont été entamées par la hausse des prix due à l'essence, et la nette baisse des revenus des ménages.
Du côté des valeurs, le fabricant de boissons et de snacks Pepsico soutenait malgré tout les valeurs liées à la consommation. Le titre du groupe montait de 4,61% à 58,79 dollars, le marché saluant sa capacité à finalement convaincre ses embouteilleurs Pepsi Bottling (+7,97% à 36,30 dollars) et PepsiAmericas (+8,34% à 28,33 dollars) d'un rachat. Il a dû relever son offre, de 6 milliards à 7,8 milliards de dollars pour les deux groupes.
Onze valeurs de l'indice Dow Jones s'affichaient en hausse, dont le concurrent Coca-Cola (+0,02%), la chaîne de grande distribution Wal-Mart (+0,59%) et les banques JPMorgan Chase (+0,93%) et Bank of America (+2,74%).
Le fabricant d'engins de chantiers Caterpillar affichait de loin la plus forte hausse des composants de l'indice vedette (+5,12% à 47,43 dollars).
Le groupe a expliqué que la crise économique l'avait conduit à décaler de deux ans ses prévisions de croissance du chiffre d'affaires. Mais même en cas de nouvelle récession, le groupe s'estime en mesure de générer un bénéfice par action de 2,50 dollars, grâce notamment à ses mesures drastiques de réduction des coûts et de flexibilité.
Le groupe pharmaceutique Merck abandonnait 1,23% à 29,65 dollars après avoir soldé des poursuites liées à son anti-inflammatoire Vioxx moyennant quelque 90 millions de dollars, un an après le règlement contre 4,85 milliards de dollars de poursuites liées aux risques d'accidents cardiovasculaires graves liés à ce médicament vedette.
Le marché obligataire reprenait sa baisse de la veille. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans remontait à 3,696% contre 3,639% lundi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,465% contre 4,422% la veille.