Wall Street oscille entre prises de bénéfices, performance des valeurs financières et indicateurs économiques moins mauvais qu'attendu. Le déficit commercial est ressorti légèrement moins important qu'attendu et surtout, la confiance des consommateur a très légèrement rebondi en mars alors que le marché tablait sur une baisse. Sur le front des valeurs, Citigroup et Bank of America continuent de flamber : les deux titres affichent une hausse respective de 70% et 88% sur la semaine. A 18h, le Dow Jones recule de 0,11% à 7164 points. Le Nasdaq cède de 0,35% à 1420,85 points.
Le titre Citigroup est toujours en hausse, avec une nouvelle progression de 5,99% à 1,77 dollar. Les investisseurs se félicitent des dernières déclarations en date de Richard Parsons, le président de la banque américaine. Jeudi soir, le dirigeant a déclaré que la banque n'avait pas besoin de nouvelles injections de capitaux de la part du gouvernement. Il s'est par ailleurs dit confiant sur le fait que Citigroup reste dans le secteur privé.
Les chiffres économiques
L'indice de confiance des consommateurs mesuré par l'Université du Michigan s'est établi à 56,6 points en mars, après 56,3 en février. Les économistes visaient au contraire un repli de l'indice à 55 points.
Le déficit commercial américain des Etats-Unis s'est établi à 36,03 milliards de dollars en janvier. Les économistes tablaient sur un déficit plus important de 38 milliards de dollars. En décembre, le déficit commercial ressort à 39,9 milliards de dollars, contre 39,93 milliards en première estimation. En janvier, les exportations ont reculé de 5,7% et les importations se sont repliées de 6,7%. Quant aux prix à l'importation, ils ont diminué de 0,2% en février, contre un consensus de -0,8%.
Les valeurs à suivre
CITIGROUP
Dans un entretien accordé à l'agence Reuters, le président de Citigroup Richard Parsons a déclaré que la banque n'avait pas besoin d'aides publiques supplémentaires, ajoutant qu'il avait bon espoir de voir l'établissement rester entre des mains privées. Selon le dirigeant, son groupe n'a plus besoin d'injections de capital supplémentaires. "Non, je ne pense pas (...) Citigroup est actuellement l'un des établissements les mieux capitalisés au monde".
PFIZER
Pfizer a annoncé avoir 29 créanciers pour lui apporter la totalité des 22,5 milliards de dollars de prêts dont il a besoin afin d'acquérir Wyeth pour un montant de 68 milliards de dollars. Hier, le titre a progressé de 9,62% à 14,02 dollars après l'annonce de résultats positifs d'une nouvelle indication de sa molécule Sutent pour le traitement des tumeurs neuro-endoctrines du pancréas.