«Si le gouvernement autorise un nouvel entrant à venir faire de l'ultra-«low cost» dans le mobile, il prend une lourde responsabilité. A terme, une guerre des prix peut provoquer de 10.000 à 30.000 pertes d'emplois chez les opérateurs», a averti Martin Bouygues, président du groupe éponyme, qui était interrogé par «Les Echos» au sujet de la candidature de Free (Iliad) à une quatrième licence de téléphonie mobile.
Interrogé sur la santé du groupe, Martin Bouygues estime qu'il «se porte plutôt bien».
Concernant un éventuel mariage entre Areva et Alstom, dont Bouygues détient environ 30%, le président du conglomérat «continue à penser que ce serait une bonne chose» mais considère que «ce rapprochement n'est pas indispensable». «De toute façon, la situation financière mondiale est telle qu'une opération de ce type serait actuellement impossible. Et, avant de conduire un tel rapprochement, je veux voir comment se passent les projets EPR d'Areva», a déclaré Martin Bouygues.