Le billet vert a reculé d'un cent, vendredi vers 13H30 GMT, passant subitement d'1,2665 dollar pour un euro à 1,2750 dollar après la publication des chiffres de l'emploi américain, avant de remonter tout aussi vite.
Vingt minutes après, il s'est repris fortement, remontant jusqu'à 1,2628 dollar pour un euro.
L'économie américaine a détruit 533.000 emplois en novembre, faisant monter le taux de chômage aux Etats-Unis à 6,7%, un plus haut depuis plus de 15 ans, selon les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés vendredi par le département du Travail américain.
Les analystes tablaient sur 325.000 suppressions d'emplois et un taux de chômage à 6,8%.
Même pendant son hoquet à la baisse, le dollar est resté en hausse par rapport à son niveau de clôture de la veille face à l'euro, remontant encore plus au fur et à mesure que le marché digérait ces statistiques.
Les investisseurs restent dans une configuration de choix largement dépendante du sentiment de goût ou à l'inverse d'aversion au risque qui varie selon les perspectives économiques mondiales.
Ils favorisent alors les valeurs refuges, comme le dollar, et négligent le différentiel entre les monnaies (relativement défavorable au dollar qui a l'un des taux d'intérêt les plus bas, à 1%) et les données nationales.