La Bourse de New York a ouvert en hausse prudente mardi, toujours dans l'attente de l'aboutissement des négociations sur le plan de sauvetage du système financier américain, au lendemain d'une rechute des indices: le Dow Jones gagnait 0,19% et le Nasdaq 0,43%.
Vers 13H40 GMT, le dow jones industrial average (djia) avançait de 21,51 points, à 11.037,20 points, et l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 9,46 points, à 2.188,44 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 prenait 2,43 points (soit +0,23%), à 1.209,82 points.
Lundi, Wall Street avait connu une nouvelle chute, dans un marché saisi par le doute sur les modalités du plan gouvernemental de sauvetage des banques, alors que le pétrole enregistrait une flambée spectaculaire: le Dow Jones avait cédé 3,27% et le Nasdaq 4,17%.
"Les hommes politiques et leur marchandage sur la façon dont le gouvernement peut stabiliser le système financier peuvent être crédités pour les échanges difficiles" observés lundi, a estimé Patrick O'Hare, de Briefing.com.
"Ne pas voter le plan n'est pas une option. En même temps, tout retard perçu dans le vote engendre plus d'incertitude, ce que, clairement, le marché ne peut pas tolérer à l'heure actuelle", a-t-il ajouté.
Après avoir accueilli l'annonce d'un plan de sauvetage gouvernemental dans l'euphorie -- le Dow Jones reprenant près de 800 points en deux séances-- le marché veut maintenant connaître le résultat des négociations entre le Trésor et le Congrès.
Les leaders démocrates du Congrès se sont montrés optimistes lundi soir sur la tenue rapide d'un vote pour permettre à l'administration de dépenser jusqu'à 700 milliards de dollars afin d'assainir Wall Street.
"Le marché espère que la résolution aboutira rapidement, et sera vite mise en place, ce qui devrait ramener de la confiance", a indiqué Peter Cardillo, d'Avalon Partners.
Les regards étaient tournés aussi vers le président de la banque centrale Ben Bernanke, qui a estimé qu'un retard du Congrès à passer la législation nécessaire au sauvetage des banques du pays aurait des "conséquences très sérieuses" pour les marchés et l'économie américains.