La Bourse de Paris demeurait en baisse mardi après-midi, le CAC 40 cédant 0,63%, dans le sillage de l'ouverture en repli de Wall Street.
A 15H56 (13H56 GMT), l'indice vedette abandonnait 28,47 points à 4.510,02 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,072 milliards d'euros, après avoir rebondi pendant cinq séances d'affilée.
Londres reculait de 0,12%, Francfort de 0,54% et l'Eurostoxx 50 de 0,51%.
La place parisienne, qui avait tourné autour de l'équilibre à mi-journée, emboîtait le pas à la Bourse de New York, qui débutait sa séance légèrement dans le rouge. Le Dow Jones perdait 0,65% et le Nasdaq 0,36%.
Alors que, en baissant fortement, les prix du pétrole avaient offert du répit aux marchés financiers, qui craignaient une accélération poussée de l'inflation, les prix du pétrole remontaient en début de séance new-yorkaise.
En raison du conflit qui se déroule entre la Géorgie et la Russie, le pétrolier BP a décidé de fermer par précaution un oléoduc et un gazoduc reliant la mer Caspienne aux marchés occidentaux.
L'euro regagne également un peu de terrain face au dollar, restant toutefois sous la barre des 1,50 dollar.
La bourse parisienne pâtissait également d'un regain de faiblesse des valeurs bancaires, devant la mise en lumière de nouvelles difficultés de grands noms internationaux du secteur, UBS, JPMorgan et Morgan Stanley.
Côté données macroéconomiques, le déficit commercial des Etats-Unis a reculé de 4,1% à 56,8 milliards de dollars en juin, la faiblesse du dollar permettant de contrecarrer le niveau record des prix du pétrole.
BNP PARIBAS (-2,90% à 63,36 euros), SOCIETE GENERALE (-2,76% à 68,00 euros) et CREDIT AGRICOLE (-0,26% à 15,10%) sont sous pression. En revanche, DEXIA (+2,06% à 9,89 dollars) tire son épingle du jeu.
EADS (+2,38% à 15,48 euros) mène le CAC 40. En tandem avec Northrop, il pourrait se retrouver seul en lice pour l'appel d'offres concernant le contrat maintes fois repoussé de renouvellement de la flotte d'avions ravitailleurs de l'US Air Force, car selon le magazine spécialisé Aviation Week, son concurrent Boeing envisagerait de jeter l'éponge.
BOUYGUES (-0,72% à 45,61 euros) a publié pour le premier semestre un chiffre d'affaires de 15,3 milliards d'euros, en progression de 15%, tiré surtout par ses activités de construction.