Les pertes s'accentuaient mardi après-midi à la Bourse de Paris (-5,12%) dans un marché affolé par l'annonce d'un référendum en Grèce qui remet en cause le plan anti-crise européen et risque de se traduire par une failite de la Grèce.
A 13H45 (12H45 GMT), le CAC 40 lâchait 175,34 points pour s'inscrire à 3.068,36 points dans un volume d'échanges de 2,1 milliards d'euros soit relativement élevé en ce jour férié de Toussaint.
Les valeurs bancaires sont en première ligne et perdaient entre 12 et 14% alors que les investisseurs redoutent désormais un défaut de paiement de la dette grecque, ce qui placerait les banques créancières de ce pays dans un position très fragile.
"Elles auront besoin d'être recapitalisées et c'est ce qui inquiète le marché et fait plonger ces valeurs", a indiqué un spécialiste du secteur.
Au-delà des banques, c'est l'ensemble du marché qui est affolé par la décision d'Athènes d'organiser, en janvier 2012, un référendum sur le plan de sauvetage européen.
La confiance est ébranlée, les mesures prises récemment sont anéanties et les investisseurs ont réellement des raisons de s'inquièter de l'avenir de l'euro, souligne-t-on dans les salles de marché.
Depuis l'annonce du référendum en Grèce, les Bourses en Europe n'en finissent pas de dégringoler. Outre-Atlantique, Wall Street devrait ouvrir en nette baisse selon les premiers contrats à terme.
Les marchés se remettent à fonctionner en "mode panique", ont souligné les analystes de BNP-Paribas.