Les marchés actions européens ont ouvert en hausse aujourd'hui avant de conforter nettement leur avance en milieu d'après-midi après l'annonce par la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale américaine d'injections de liquidités. Cette opération devrait permettre de soulager le secteur bancaire, dont le financement suscitait depuis plusieurs jours l'inquiétude des marchés. Les valeurs bancaires ont logiquement profité de cette annonce, à l'exception d'UBS. Les indices cac 40 et Eurotop 100 ont progressé respectivement de 3,27% à 3 045,62 points et de 2,02% à 1 929,32 points.
Le titre UBS a chuté de 10,38% à 9,79 francs suisses aujourd'hui cependant que les marchés européens confirmaient leur rebond. Les investisseurs ont sanctionné le titre alors que la banque suisse a annoncé qu'un trader avait généré des pertes de l'ordre de 2 milliards de dollars. L'établissement évoque des « transactions non autorisées », et a averti qu'il était « possible » qu'elle enregistre une perte au troisième trimestre.
La justice a autorisé ce matin Hermès à constituer sa holding familiale. La cour d'appel de Paris a ainsi validé à la dérogation d'offre publique d'achat accordée au groupe par l'Autorité des marchés financiers le 6 janvier dernier. Le groupe va donc pouvoir, comme il l'espérait, constituer sa holding familiale. A la bourse de Paris, le titre Hermès est suspendu aujourd'hui à la demande de
L'action Ubisoft a progressé de 3,55% après l'annonce de rachats d'actions, soit l'une des plus fortes progressions de l'indice SBF 120. L'éditeur de jeux vidéo a précisé avoir acquis 286 000 titres sur le marché, entre le 8 septembre et le 14 septembre 2011. Ce qui représente 0,3% de son capital. Il a indiqué qu'il poursuivrait ses rachats en fonction des opportunités. Ubisoft affiche l'un des parcours boursiers les plus décevants depuis le début de l'année parmi les valeurs appartenant à l'indice SBF 120, avec une chute de près de 50%.l'entreprise, et devrait reprendre demain.
Les chiffres macroéconomiques
L'indice d'activité manufacturière de la Fed de Philadelphie s'est établi à -17,5 au mois de septembre après - 30,7 en août. Mais les économistes misaient sur -10.
Aux Etats-Unis, les prix au détail ont progressé de 3,8% en rythme annuel au mois d'août contre un consensus de +3,6%. Hors alimentation et énergie, la hausse atteint 2%. Les économistes tablaient sur +1,9%. Sur un mois, les prix au détail affichent une progression de 0,4% (consensus à +0,2%). Hors alimentation et énergie, la hausse atteint +0,2%, conformément aux attentes.
La production industrielle a progressé de 0,2% au mois d'août aux Etats-Unis. Les économistes visaient une progression de seulement 0,1% après la hausse de 0,9% enregistrée en juillet.
L'indice Empire State de la Fed de New York ressort à -8,82 en septembre après -7,72 en août. Le consensus Reuters le donnait à -4.
428 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont été comptabilisées durant la semaine du 10 septembre aux Etats-Unis. Les économistes visaient 410 000 après 417 000 la semaine précédente.
A la clôture, l'euro cote 1,3859 dollar.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.