La Bourse de Paris se maintenait en nette hausse mercredi à la mi-journée, prenant 1,10% et confirmant son rebond de la veille, rassurée par des progrès dans les négociations sur la dette américaine et dans l'attente du sommet européen sur la crise en zone euro.
A 12H00 (10H00 GMT), le CAC 40 gagnait 40,73 points à 3.735,68 points, dans un volume d'échanges de 1,174 milliard d'euros. Le marché parisien poursuivait sur sa lancée de la veille, quand il a rebondi après trois séances de baisse.
Le marché était soutenu par le dynamisme de Wall Street; les investisseurs estiment désormais qu'un accord est proche entre républicains et démocrates sur la dette aux Etats-Unis, le président américain Barack Obama ayant affirmé mardi que "des progrès" ont été accomplis dans les négociations.
"Une partie se joue entre lEurope et les Etats-Unis, à savoir qui trouvera la solution la plus crédible et la plus équilibrée pour avancer sur la question des déficits publics sans mettre en péril leur croissance", observent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.
"A ce stade, nous restons convaincus que les Etats-Unis lemporteront, avec des impacts immédiats sur les marchés", prévoient-ils.
Le suspense reste de mise de l'autre côté de l'Atlantique avant le sommet jeudi des dirigeants européens, censés mettre sur pied un second plan de sauvetage de la Grèce et trouver une réponse face au risque de contagion.
Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel se retrouvent mercredi dans l'après-midi à Berlin, pour préparer le sommet.
Selon les stratégistes, "la participation du secteur privé au sauvetage de la Grèce semble de plus en plus probable bien que les modalités soient encore inconnues".
Les valeurs bancaires étaient à nouveau orientées à la hausse alors que la Commission européenne présente dans la journée des propositions visant à renforcer leurs fonds propres dans le cadre des accords de Bâle III.
BNP Paribas prenait 3,34% à 46,40 euros et Société Générale 4,07% à 35,63 euros.
Accor (+3,07% à 30,40 euros) profitait d'un chiffre d'affaires en hausse de 4,4% au premier semestre à 2,97 milliards d'euros, soit en ligne avec les attentes des analystes de Deutsche Bank.
En revanche, Alstom (-1,21% à 37,98 euros) signait la plus forte baisse du CAC 40, après avoir publié un chiffre d'affaires moins bon que prévu au premier trimestre.