Les futures sur indices prédisent une ouverture mitigée des principaux marchés européens aujourd'hui. Les investisseurs pourraient privilégier la prudence après avoir connu la semaine dernière une série de séances haussières. A noter que les marchés actions américains seront fermés en raison de la fête nationale. Ils ont eux aussi connu une performance exceptionnelle la semaine dernière. Une demi-heure avant l'ouverture, les futures sur indices CAC 40 et Dax évoluent respectivement en hausse de 0,05% et en recul de 0,14%.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau DayByDay note la formation d'un quatrième marubozu sous la résistance à 4010 points. La présence de mèches haute et basse, ainsi que le plus petit corps relativement aux précédentes bougies, montre une volatilité plus importante des cours : c'est souvent le signe qu'un sommet, au moins local, se met en place. Le bureau DayByDay reprend donc un avis neutre et anticipe une période de consolidation en direction du premier support à 3935 points. Ce mouvement sera l'occasion de reprendre un biais haussier.
Les valeurs à suivre
ARKEMA
Arkema a finalisé l'acquisition des résines de revêtement et résines photoréticulables de Total. nnoncé le 7 décembre 2010, ce projet d'acquisition a reçu l'approbation des autorités de concurrence de tous les pays concernés et a été finalisé, selon le calendrier prévu, le 1er juillet 2011. Arkema se félicite d'accueillir ces nouvelles activités. Les résines de revêtement issues des sociétés Cray Valley et Cook Composites Polymers et les résines photoréticulables de Sartomer complètent son offre pour le marché du revêtement et renforcent l'intégration aval de sa filière acrylique.
CARREFOUR
Suite à l'approbation par l'assemblée générale des actionnaires de Carrefour du 21 juin 2011 de la distribution d'un dividende exceptionnel en nature sous forme d'actions DIA, Carrefour a acquis auprès de Norfin Holder S.L., sa filiale à 100%, la totalité du capital social de DIA. Cette opération intra-groupe est effectuée afin de permettre la distribution des actions DIA par Carrefour le 5 juillet prochain.
SARTORIUS STEDIM
Sartorius Stedim a bondi de 7,01% à 51 euros vendredi, soutenu par la spéculation concernant une éventuelle opération de rachat. Le titre de la société de biotechnologie a atteint un plus haut historique de 64,50 euros dans la matinée, en hausse de 35,3%. Il affiche un gain de 18% depuis un article de La Tribune paru le 23 juin dans lequel la branche de purification des liquides de 3M France avait exprimé son intérêt pour d'éventuels rachats de petites sociétés françaises et européennes.
Les chiffres macroéconomiques
11h
Prix à la production de mai / Zone euroLes marchés américains sont fermés en raison de la fête de l'indépendance.
Une demi-heure avant l'ouverture, l'euro cote 1,4534 face au dollar américain.
Vendredi à Paris
Les marchés actions européens ont terminé en nette hausse vendredi, à l'issue d'une semaine où chaque séance s'est clôturée dans le vert. les marchés ont repris leur souffle en début de journée, évoluant autour du point d'équilibre dans le courant de la matinée. Mais la publication dans l'après-midi d'une hausse inattendue de l'indice ISM manufacturier a relancé la dynamique haussière. L'indice CAC 40 a gagné 0,63%, soit une progression hebdomadaire de 5,88%. De son côté, l'Eurotop 100 s'est accordé 0,81% vendredi.
Vendredi à Wall Street
Les marchés américains ont terminé dans le vert vendredi,clôturant leur meilleure semaine depuis deux ans. Cette progression s'explique par la publication de l'indice ISM manufacturier aux Etats-Unis, qui est ressorti largement supérieur aux attentes : il est ressorti 55,3 en juin, en nette hausse alors que les analystes prédisaient un recul. Le marché a également bénéficié de l'amélioration du dossier grec en Europe. Les indices Dow Jones et Nasdaq ont progressé respectivement de 1,36% à 12 582,77 points et de 1,53% à 2 816,03 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
ISM (indice) : L'ISM, l'association des directeurs d'achats américains (Institut for Supply Management, anciennement NAPM) publie, le premier jour ouvré de chaque mois, à 16h00 (heure de Paris), un rapport sur l'activité du secteur manufacturier d'après son enquête réalisée au cours du mois précédent auprès de responsables des achats de plus de 400 entreprises de 20 secteurs manufacturiers.
Le volet le plus attendu de ce "Report On Business" est l'indice composite Purchasing Managers Index (qui combine les indicateurs spécifiques du niveau des prises de commandes, de la production, de l'emploi, des livraisons et des stocks). Cet indice PMI s'avère un très bon indicateur avancé de l'économie. On considère qu'au-delà de 50 %, il signale une expansion du secteur manufacturier, et une contraction en deçà, et qu'un indice qui se maintient durablement sous les 42,7 % signale une contraction de l'ensemble de l'économie.
Université du Michigan : Le centre de recherche sur les sondages de l'Université du Michigan publie, le deuxième vendredi de chaque mois (à 16h00, heure de Paris), son indice de la confiance des ménages (consumer sentiment index). L'indice s'appuie sur un sondage administré à un échantillon dont la taille à été ramenée à 500 personnes. Les cinq questions qui permettent de mesurer le niveau de l'indice concernent la position financière actuelle des sondés et leurs anticipations à un an, leur appréciation du climat des affaires actuel et leurs anticipations à cinq ans, ainsi qu'une question sur l'opportunité d'acheter des biens durables.
Indice PMI (US) : Le PMI, tiré de l'anglais " Purchasing Managers Index ", est l'indicateur de l'activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis. Il est fondé sur une enquête mensuelle réalisée auprès de directeurs d'achat de l'industrie américaine et donne une image immédiate de la santé de l'activité manufacturière. Baromètre de l'état de santé de l'économie américaine, cet indice est très suivi par les institutions financières pour décider de l'évolution des taux d'intérêt outre-Atlantique.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.