Les futures sur indices prédisent une ouverture en léger repli sur les marchés américains aujourd'hui. Les investisseurs semblent vouloir privilégier la prudence avant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui sera suivie d'une conférence de presse de Ben Bernanke. Les investisseurs s'attendent à ce que ce dernier reconnaisse un ralentissement de l'économie américaine. Une demi-heure avant l'ouverture, les futures sur indices S&P 500 et Nasdaq 100 reculent respectivement de 0,25% à 1 284,70 points et de 0,32% à 2 236,75 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont terminé dans le vert la séance de mardi. Il s'agit de la quatrième journée consécutive clôturée en territoire positif à Wall Street. Les investisseurs espéraient voir le gouvernement grec obtenir la confiance du Parlement, indiquant un premier pas dans la résolution de la crise de la dette. L'indice Nasdaq a été particulièrement bien orienté grâce à la performance des valeurs des semiconducteurs. Les indices Dow Jones et Nasdaq ont gagné respectivement 0,91% à 12 190,01 points et 2,19% à 2 687,26 points.
Les chiffres macroéconomiques
Aucune publication d'importance n'est attendue aujourd'hui.
Les valeurs à suivre
ADOBE
Adobe a publié mardi résultats après Bourse des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Pour son second trimestre fiscal, le groupe annonce 229,4 millions dollars de profits (+ 54%), soit 55 cents par action. Les analystes anticipaient 51 cents. Le chiffre d'affaires est de 1,02 milliard de dollars (+ 8,5%) contre 996,1 millions attendus. Le groupe avait annoncé que le Japon impacterait négativement son chiffre d'affaires de 50 millions sur le second trimestre. Finalement, l'impact du Japon est de 10 millions.
AT&T
Le rachat de de T-Mobile USA par AT&T devrait recevoir l'aval des autorités de la concurrence au premier trimestre 2012, a annoncé mardi soir l'opérateur américain. Le 1er juin dernier, l'opérateur télécoms Sprint Nextel a officiellement demandé à la FTC, l'autorité chargée du respect de la concurrence, de bloquer le rachat de T-Mobile USA par AT&T pour 39 milliards de dollars. Il estime qu'une telle opération n'est pas dans l'intérêt du public, qu'elle pénaliserait l'innovation et la concurrence;
FEDEX
Fedex a publié un bénéfice net de 558 milliards de dollars au titre du quatrième trimestre de son exercice fiscal, en hausse de 33%. Rapporté au nombre d'actions, le résultat a atteint 1,75 dollar contre un bénéfice net de 1,33 dollar par action sur la même période l'an dernier. Ce chiffre est supérieur aux attentes des analystes, qui tablaient sur un chiffre de 1,72 dollar. Le chiffre d'affaires, de son côté, a progressé de 12% à 10,5 milliards de dollars. Fedex vise pour le nouvel exercice fiscal un bénéfice par action compris entre 6,35 et 6,85 dollars.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indicateurs avancés du Conference Board (indice des) : cet indice est calculé à partir de dix statistiques économiques, comprenant notamment les commandes dans l'industrie, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage, l'indice S&P500, la confiance des ménages, l'écart de taux entre celui à dix ans et celui au jour le jour... Il est utilisé par les économistes pour anticiper l'évolution de l'activité dans les trois à six prochains mois.
Indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan : très surveillé par les investisseurs, cet indicateur est le résultat d'une enquête mensuelle réalisée par l'université du Michigan auprès de plusieurs centaines de personnes au sujet de leur situation financière et de l'économie américaine en général. Une hausse (baisse) prolongée de cette statistique est considérée comme le signe avant-coureur d'une accélération (ralentissement) de la croissance économique.
Indice de la Fed de Philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.