La Bourse de Paris s'inscrivait en baisse lundi en milieu d'après-midi (-0,73%), la crise de la dette publique grecque restant et de loin la préoccupation première des investisseurs.
A 15H55 (13H55 GMT), l'indice vedette cédait 27,94 points pour s'inscrire à 3.795,04 points dans un marché peu étoffé avec 1,5 milliard d'euros échangés.
L'absence d'avancée significative sur la Grèce et le risque d'un défaut de paiement de ce pays pèsent sur la cote parisienne et pénalisent notamment les banques.
"Les investisseurs restent focalisés sur la situation complexe de la Grèce et sur le risque de défaut auquel est exposé le pays dès début juillet s'il n'obtient pas le versement d'au moins une partie de la tranche de 12 milliards d'euros mis en place par l'Europe et le FMI", a commenté Christian Parisot chez Aurel.
Aux difficultés de la Grèce s'ajoutent les craintes concernant l'Italie alors que l'agence d'évaluation financière Moody's envisage d'abaisser la note de la dette de ce pays.
Les banques, toujours pénalisées par le dossier grec, continuaient à perdre du terrain: Société Générale cédait 1,83% à 38,37 euros, BNP Paribas 1,74% à 51,29 euros et Crédit Agricole 1,58% à 9,93 euros. Dexia abandonnait 3,56% à 2,19 euros.
Dans l'après-midi, quelques valeurs du CAC 40 arrivaient à se hisser dans le vert comme L'Oréal (+0,24% à 86,07 euros) et Michelin (+0,61% à 63,14 euros), alors qu'un changement de direction est actuellement en cours au sein de l'équipementier.
Hors CAC 40, Zodiac profitait de prises de commandes au salon du Bourget et s'inscrivait comme la plus forte hausse du SBF 120 (+1,55% à 58,46 euros).
En revanche, l'avionneur européen EADS ne profitait pas de l'obtention de nouveaux contrats d'achats pour ses Airbus. Le titre cédait 0,61% à 21,31 euros, le marché semblant plus sensible au retard de près de deux ans pris sur deux des trois versions de son futur long-courrier A350.