La Bourse de Paris relevait la tête en fin de matinée (+0,47%) vendredi, en profitant du rebond du secteur financier, alors qu'une solution semble avoir été trouvée pour sortir la Grèce de l'impasse.
A 12H32 (10H32 GMT), l'indice vedette gagnait 17,88 points à 3.810,19 points dans un volume d'échanges fourni de 2,480 milliards d'euros.
D'abord en nette baisse dans la matinée, le marché parisien a ensuite effacé ses pertes au fur et à mesure, les craintes sur la Grèce s'apaisant quelque peu.
L'Allemagne et la France ont affirmé d'une même voix en fin de matinée qu'elles veulent une "solution rapide" à la crise de la dette grecque, manière de faire taire les divergences des dernières semaines.
La chancelière Angela Merkel a même estimé que la participation des créanciers privés (banques, assureurs, fonds d'investissement) à l'aide à la Grèce ne peut se faire que sur une base volontaire, alors que la position allemande était jusqu'ici de les impliquer à tout prix.
Ce front uni a rassuré les investisseurs et a permis à l'indice vedette parisien de repasser le cap des 3.800 points.
Sur le front des valeurs, Carrefour restait la lanterne rouge du CAC 40 (-1,91% à 27,21 euros). Le titre a même perdu près de 6% en début de séance après avoir prévenu la veille que ses résultats du premier semestre seraient "inférieurs aux attentes de (sa) direction générale".
A l'inverse, les financières rebondissaient: Axa prenait la tête du CAC 40 (+2,83% à 15,24 euros), suivie de Crédit Agricole (+2,16% à 10,08 euros), de BNP Paribas (+1,98% à 52,12 euros) et de Société Générale (+1,82% à 38,82 euros).
Hors CAC 40, Zodiac Aerospace prenait 3,41% à 56,37 euros, les investisseurs saluant la révision à la hausse de son objectif de chiffre d'affaires annuel et un ENVIRONNEMENT aéronautique porteur qui rend les analystes optimistes.
Eurazeo cédait 1,95% à 48,83 euros. La société d'investissement a annoncé qu'elle allait déposer dans la journée son projet d'offre publique d'échange simplifiée sur le solde du capital de son petit concurrent OFI Private Equity, dont elle détient déjà 75% des actions.
Enfin, Areva lâchait 2,08% à 25,84 euros après le débarquement d'Anne Lauvergeon de la tête du groupe nucléaire, qui sera bientôt remplacée par Luc Oursel, actuel directeur général délégué du groupe.