La Bourse de Paris oscillait autour de l'équilibre vendredi en fin de matinée (+0,04%) dans l'attente d'une annonce sur la Grèce et avant la publication des chiffres du chômage aux Etats-Unis.
A 11H54 (09H54 GMT), le CAC 40 --après avoir perdu près de 3% sur les deux dernières séances-- s'adjugeait 1,50 point à 3.891,37 points dans des volumes d'échanges faibles (697,3 millions d'euros), de nombreux investisseurs ayant délaissé le marché pendant le week-end de l'Ascension.
Le rapport sur l'emploi américain dans les secteurs public et privé, attendu cet après-midi, pourrait faire basculer le CAC 40 dans le rouge, ont fait valoir plusieurs analystes parisiens.
D'autant que l'enquête mensuelle du cabinet de conseil en ressources humaines ADP, publiée mercredi, ne pousse pas à l'optimisme. Elle a fait état d'un ralentissement des embauches très net le mois dernier dans le secteur privé, bien au-delà des prévisions du marché.
En attendant, les investisseurs se montrent optimistes sur l'adoption par l'Europe et le FMI d'un nouveau plan d'aide de la Grèce. Des annonces pourraient être faites en ce sens à l'issue d'une rencontre entre le Premier ministre grec Georges Papandreou et le chef de file des ministres des Finances de la zone euro Jean-Claude Juncker ce vendredi à Luxembourg.
Selon la presse hellénique, cet accord de principe comprendrait un prêt de 60 milliards d'euros pour couvrir les nécessités financières du pays d'ici 2014 en échange de mesures d'austérité portant sur 6,4 milliards d'euros en 2011 et sur 22 milliards d'ici 2015.
Du côté des valeurs, Peugeot gagnait 2,36% à 28,25 euros. Le groupe a détrôné Renault en termes de ventes en France.
Hors CAC 40, Thales gardait la tête du sbf 120 (+2,64% à 29,71 euros) alors qu'un médiateur a été imposé par l'Etat pour étudier le rapprochement du groupe avec Safran (+1,55% à 28,21 euros), selon Les Echos.
Rubis, spécialisé dans le stockage d'hydrocarbures et la distribution de gaz de pétrole liquéfié, progressait timidement de 0,29% à 86,10 euros après l'annonce de la cession de ses actifs en Amérique centrale à Unopetrol, une compagnie basée au Honduras.