La Bourse de Paris évoluait autour de l'équilibre mercredi en milieu de journée dans un marché sans conviction, hésitant à prendre des positions marquées.
A 12H20 (10H20 GMT), l'indice vedette s'inscrivait à 4.006,45 points soit très proche de son niveau de clôture de la veille, dans un marché peu étoffé de 1,02 milliard d'euros.
Si la perspective d'une prochaine solution pour la Grèce soutient la cote des nuages s'accumulent à l'HORIZON notamment sur l'évolution de l'économie américaine, indiquent les analystes du CM-CIC.
Ces doutes freinent les opérateurs, et ce d'autant plus nettement que des corrections techniques ont lieu au lendemain d'une belle hausse.
L'avertissement sur résultat lancé par Nokia est également de nature à peser sur la tendance, rappelant aux investisseurs que l'économie mondiale reste très fragile.
"Après la série de résultats trimestriels, les marchés devraient être très volatils dans les semaines à venir, réagissant avant tout aux nouvelles macroéconomiques", ont indiqué les analystes de Gilbert Dupont.
Axa confirmait son rôle de valeur vedette du jour progressant de 3,27% à 45,36 euros. Le titre profite d'une riche actualité: la vente de sa filiale canadienne pour près 1,9 milliard d'euros et l'annonce de son plan stratégique à 5 ans.
Maurel & Prom, qui avait effectué un très beau parcours mardi, continuait à progresser (+2,35% à 17,19 euros), dopé par l'avis positif de Goldman Sachs.
Après son repli de la veille dans le sillage de l'annonce de Nokia, Alcatel-Lucent retrouvait des couleurs (+1,78% à 3,99 euros).
En revanche, STMicrolectronics restait affecté par l'avertissement sur résultat lancé par le géant finlandais et perdait 1,79% à 7,62 euros.
Remy Cointreau réagissait bien (+0,72% à 57,41 euros) à l'annonce de la vente des champagnes Piper Heidsieck et Charles Heidsieck au français EPI, pour 412,2 millions d'euros. "Une cession finalisée à bon prix", indiquent les analystes de Gilbert Dupont.
Schneider Electric évoluait autour de l'équilibre (-0,13% à 114,45 euros) le marché réagissant à peine à l'annonce du lancement d'une offre d'achat amicale de 2 milliards de dollars sur l'espagnol Telvent.