La Bourse de Paris se maintenait en hausse vendredi en fin de matinée (+0,98%) profitant d'un rebond du secteur bancaire qui pourrait profiter d'un assouplissement des règles de Bâle III.
A 12H30 (10H30 GMT), l'indice vedette prenait 38,45 points à 3.955,67 points dans un volume d'échanges de 1,271 milliard d'euros.
Dès l'ouverture, le marché parisien a bondi sur des informations de presse laissant entendre que certaines banques européennes pourraient bénéficier d'un assouplissement des nouvelles règles prudentielles de Bâle III.
Le projet de directive européenne, qui doit transcrire les règles du nouveau cadre réglementaire, permettrait à plusieurs banques d'éviter de mettre en place certaines dispositions car il serait favorable aux banques ayant d'importantes activités d'assurance.
"Les +aménagements+ pourraient permettre aux banques commerciales, qui portent une centaine de milliards d'euros de dette grecque, d'assumer plus facilement une restructuration, qui semble aujourd'hui inéluctable", estimait Arnaud Poutier d'IG Markets. Il jugeait ces annonces favorables aux actions.
Le dynamisme du marché a toutefois été entravé par de mauvaises nouvelles sur le plan macroéconomique et l'indice vedette a vu ses gains se réduire.
L'indice de confiance des chefs d'entreprises et des consommateurs a baissé dans la zone euro pour le troisième mois consécutif et la perspective du Japon a été abaissée par Fitch, qui a évoqué le très lourd endettement du pays.
Crédit Agricole restait en tête du CAC 40 (+3,71% à 10,63 euros) tandis que Société Générale prenait 1,63% à 42,41 euros et BNP Paribas 1,63% à 53,15 euros.
La cotation de Dexia a été suspendue dans la matinée, dans l'attente d'un communiqué qui devrait être publié à l'issue d'un conseil d'administration.
Hors CAC 40, Ingenico bondissait de 5,72% à 32,35 euros et prenait la tête du SBF 120 après avoir annoncé sa participation au projet de porte-monnaie électronique dévoilé la veille par le groupe américain Google.
Enfin, Sword Group grimpait de 4% à 22,90 euros. Le groupe de services informatiques va se délester d'un tiers de son chiffre d'affaires, en cédant deux branches d'activité, et va se retrouver ainsi complètement désendetté.