La Bourse de Paris rebondissait mercredi dans les premiers échanges (+1,10%), repartant à l'assaut des 4.000 points, alors que l'hypothèse d'un prochain rééchelonnement de la dette grecque gagne en vigueur en Europe.
A 09H15 (07H15 GMT), le CAC 40 s'adjugeait 43,92 points à 3.985,50 points.
L'OPTION d'un rééchelonnement de la dette hellénique détenue par des créanciers tant publics que privés gagne du terrain en Europe, face aux difficultés du pays à sortir de la crise.
"Un allongement de la dette de la Grèce envers ses créanciers publics semble de plus en plus probable. Mais le flou reste important sur le sort des créanciers privés, les déclarations des politiques restant encore très ambiguës sur ce sujet", note Christian Parisot, analyste chez Aurel.
"Il ne faut pas affoler les banques qui ont encore besoin de temps pour être en mesure de supporter le coût d'une telle décision", soulignent de leurs côtés François Duhen et Benoît Rodriguez du CM-CIC Securities.
"Si les Européens venaient à mettre en oeuvre cette solution trop vite, alors les conséquences seraient effectivement très négatives. Le risque d'une nouvelle crise de confiance et de liquidité est, selon nous, trop important à l'heure actuelle", ajoutent-ils.
Les valeurs bancaires reprenaient des couleurs, les investisseurs cherchant à se rassurer sur la Grèce. Société Générale prenait 1,83% à 42,49 euros, Crédit Agricole 1,72% à 10,94 euros et BNP Paribas 1,65% à 53,70 euros. Natixis était en tête du CAC 40 (+1,96% à 3,84 euros), bénéficiant également du relèvement par Citigroup de sa recommandation sur le titre à "conserver" contre "vendre" auparavant.
Bouygues rebondissait (+1,06% à 32,77 euros). Le titre avait dévissé mardi après avoir publié un bénéfice net en chute de plus de 80% au premier trimestre.
Hors CAC 40, Casino prenait 1,65% à 76,41 euros après le relèvement de recommandation sur son titre d'UBS à "neutre", contre "conserver" auparavant.
Atari bondissait de 5,28% à 2,99 euros. Le groupe a réduit sa perte en 2010/11 et prévoit une amélioration de son résultat opérationnel pour le nouvel exercice grâce à sa stratégie de recentrage sur ses activités les plus rentables.