La Bourse de Paris fléchissait lundi au cours des premiers échanges (-1,03%) passant sous la barre des 4.000 points, dans un marché inquiet des répercussions de l'arrestation du patron du Fonds monétaire international sur la zone euro et tiré vers le bas par les valeurs bancaires.
A 09H30 (07H30 GMT), l'indice CAC 40 perdait 40,32 points pour s'inscrire à 3.979,60 points.
Le marché est bien évidemment secoué par l'arrestation du directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn. Il devait participer à la réunion de l'eurogroupe consacré à l'augmentation de l'aide à la Grèce et à la mise en place du plan de sauvetage du Portugal.
"Dans ce contexte et étant donné l'arrestation du directeur du FMI qui accroît les incertitudes, ce lundi risque d'être agité avec au coeur des préoccupations la monnaie unique qui baisse fortement face au dollar", soulignent les analystes du CM-CIC. La monnaie unique européenne valait lundi matin 1,4098 dollar, contre 1,4108 dollar vendredi soir
A cette riche actualité, s'ajoute aussi la volatilité des cours des matières premières qui affecte fortement les places financières. "Ces mouvements résultent d'un regain d'incertitude sur la croissance dans les pays développés et émergents", indique la note quotidienne d'Aurel.
Comme d'habitude le secteur bancaire pâtissait d'un retour des inquiétudes sur le risque souverain en zone euro et cédait des points: Crédit Agricole perdait 1,90% à 10,86 euros, Société Générale 1,66% à 41,50 euros et BNP Paribas 1,21% à 52,97 euros.
En recul également EADS -1,39% à 22,77 euros victime de prises de bénéfices après son gain de vendredi.
Peu de valeurs arrivaient à se hisser dans le vert: Accor gagnait 0,66% à 30,69 euros profitant toujours d'un regain d'intérêt des investisseurs pour cette valeur.
Sanofi-Aventis gagnait 0,35% à 53,94 euros le groupe ayant annoncé lundi la signature d'un accord de licence avec le groupe indien Glenmark.