La Bourse de Paris accentuait sa baisse jeudi après-midi (-1,18%), après la publication de deux indicateurs décevants aux Etats-Unis qui sont venus porter un coup au moral des investisseurs.
A 15H38 (13H38 GMT), l'indice vedette perdait 47,72 points à 3,995.41 points dans un volume d'échanges de 2,397 milliards d'euros.
Après avoir déjà perdu 1,31% la veille, en raison d'un indice ISM décevant dans les services aux Etats-Unis, le marché parisien a connu une nouvelle déception jeudi, avec la publication de la productivité et des demandes hebdomadaires d'allocation chômage aux Etats-Unis.
Les gains de productivité des entreprises ont d'abord ralenti au premier trimestre, avec une progression de seulement 1,6% contre 2,9% le trimestre précédent selon un nouvelle estimation.
Autre déception: les nouvelles inscriptions au chômage ont augmenté de 10% pendant la dernière semaine d'avril, ce qui est de mauvais augure pour les chiffres de l'ensemble du mois d'avril qui seront publiés vendredi.
Du côté de la Banque centrale européenne (BCE) dont les gouverneurs se réunissaient jeudi à Helsinki, aucune annonce n'est venue animer le marché. La BCE a comme attendu maintenu son taux directeur inchangé à 1,25% et son président a répété que la lutte contre l'inflation était sa priorité.
Ces nouvelles sont intervenues dans un marché où les investisseurs prenaient déjà des bénéfices dans les secteurs les plus cycliques tels que l'automobile, la finance, l'industrie...
Société Générale accentuait ses pertes (-5.36% à 43,80 euros), le marché réagissant mal au bénéfice trimestriel du groupe, inférieur aux attentes et qui souffre de la comparaison avec BNP Paribas (-0,70% à 53,67 euros).
Carrefour était sanctionné (-2,40% à 30,85 euros) après le départ annoncé de son directeur exécutif pour la France et le report du projet controversé de cotation de sa filiale immobilière, un nouveau coup dur pour le groupe.
Hors CAC 40, Legrand reculait de 3,15% à 29,50 euros, les investisseurs estimant que le titre devient cher et que la répercussion de la hausse des matières premières sur les prix du producteur sera difficile.