(AOF / Funds) - "Pendant longtemps, les pays émergents ont été considérés comme attrayants du fait de leur forte croissance économique mais trop risqués. Il est vrai que jusqu'à récemment, de nombreux pays émergents connaissaient une croissance impressionnante, mais aussi une certaine instabilité politique, humaine et économique. On a toutefois assisté, ces dernières années, à une convergence entre les pays développés et les pays émergents, ces derniers étant nombreux à enregistrer une nette amélioration alors que certains pays développés affichaient une stabilité, voire un léger déclin", écrit Syz AM.
"Les marchés émergents (ME) sont en train de combler rapidement les retards accumulés au cours des ans grâce à des plans visant à stabiliser leur situation économique et politique et à améliorer leurs indicateurs de développement humain. Ils sont nombreux à avoir réalisé que pour accélérer leur croissance et attirer les investisseurs étrangers, il ne suffisait pas d'augmenter le PIB mais qu'il fallait aussi agir sur le marché du travail, la structure politique et la fréquentation scolaire."
"Par exemple, le programme social Bolsa Familia au Brésil a réussi, en quelques années seulement, à réduire la pauvreté et les inégalités de revenus et, partant, les risques sociaux, rendant ainsi le pays plus attrayant aux yeux des investisseurs étrangers. De même, des pays tels que la République tchèque, le Chili, la Corée du Sud ou l'Uruguay présentent actuellement des indicateurs de développement humain et politique très proches de ceux des pays développés. D'autres comme Taîwan, la Chine, le Vietnam et la Pologne sont devenus plus attrayants grâce à la nette amélioration de leur situation politique et de leur marché du travail. Jusqu'à il y a peu, investir à Taîwan ou au Chili était considéré comme plus risqué que d'investir en Italie, en France ou au Japon, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui."