La Bourse de Paris se maintenait dans le rouge lundi après-midi, malgré la performance du poids lourd EDF, dans un marché peu actif avant l'ouverture de la saison des résultats d'entreprises.
A 15H40 (13H40 GMT), l'indice parisien cédait 23,08 points à 4.038,83 points dans un volume d'échanges mince de 1,555 milliard d'euros.
L'attentisme restait de mise avant les premières publications de sociétés et notamment celle du géant américain de l'aluminium Alcoa qui ouvrira le bal, comme le veut la tradition, après la clôture des marchés américains.
"Les marges des entreprises vont-elles résister à la hausse des matières premières ?" s'interrogeait Franklin Pichard, directeur de Barclays Bourse.
Le pétrole se repliait très légèrement ce lundi mais flirtait toujours avec des sommets depuis l'été 2008, le baril de brent s'échangeant à près de 126 dollars à Londres.
Du côté des valeurs, Schneider Electric (-3,66% à 117 euros), en hausse dans la matinée, a décroché après que des rumeurs ont fait état d'une possible offre du groupe français sur Tyco International, société à la capitalisation boursière de 22,3 milliards de dollars.
EDF signait la plus forte progression du CAC 40 (+2,32% à 28,01 euros) et EDF Energies Nouvelles bondissait de 9,66% à 40,18 euros après l'annonce vendredi du rachat par l'électricien des 50% qu'il ne détient pas encore dans sa filiale spécialisée dans les énergies renouvelables.
Publicis reculait de 2,72% à 38,54 euros, alors qu'une note d'UBS place le groupe dans son portefeuille des valeurs du secteur publicitaire à vendre en priorité.
Enfin, Edenred cédait 4,65% à 20,50 euros alors que les rumeurs s'éloignent concernant un éventuel rachat par le britannique Compass.