Un Britannique pourrait avoir retrouvé la plus ancienne œuvre du peintre Paul Cézanne, estimée à 45 millions d’euros.
Six ans plus tôt, un Britannique de la région de Northampton craque pour un cadre trouvé chez un brocanteur, agrémenté d’une vieille peinture poussiéreuse. Il décide alors de débourser près de 100 livres, soit 116 euros, avant de le déposer dans son grenier. Il y a peu, alors qu’il fouille dans son bric à brac, il retombe dessus et décide de vendre la toile. Il remarque alors une petite signature dans un coin, et décide d’ouvrir son ouvrage sur l’impressionnisme pour obtenir plus de détails et fait une découverte déroutante : la signature ressemble à s’y méprendre à celle de Paul Cézanne. Il décide alors de la confier à Tim Conrad, expert en art. La toile, qui représente une maison au toit orange, entourée d’arbres et bordée d’une rivière « évoque les œuvres de jeunesse de Cézanne, qui représentaient des paysages ruraux comme celui-ci » affirme Tim Conrad. L’œuvre pourrait dater de 1854, ce qui en ferait la peinture la plus ancienne de Paul Cézanne, peinte à quinze ans, alors étudiant en école d’art. L’expert en art, habitué de voir défiler des clients persuadés d’avoir déterré des joyaux artistiques, se montre sceptique aux premiers abords, avant de livrer son verdict : « Quand les gens viennent et disent qu’ils possèdent un Cézanne, on a tendance à penser « mais bien sûr » ! ». Mais quand j’ai vu le travail du pinceau sur cette peinture, j’ai su que c’était une œuvre de talent. J’ai conseillé à l’acheteur de consulter un expert le plus tôt possible. Si c’est un original, l’impact serait énorme. Nous parlons là de 40 millions de livres (45 millions d’euros) si ce n’est plus, et ce serait un évènement majeur dans le monde de l’Art ». Devant l’importance de la somme en jeu, l’heureux propriétaire a décidé de confier son tableau à un commissaire priseur, et attend impatiemment le verdict, l’œuvre étant toujours en cours d’authentification.