Les Bourses européennes ont terminé la séance proches de l'équilibre. Le CAC 40 a terminé en hausse de 0,27% à 3987,80 points tandis que l'Eurostoxx 50 a cédé 0,32% à 2905,48 points. A Wall Street en revanche, le Dow Jones et le nasdaq composite s'apprécient respectivement de 0,45% et de 0,74% malgré le repli plus marqué qu'attendu de la confiance des consommateurs en mars (+72 pour l'indice du Conference Board en mars après 72 en février et consensus de 65).
Après quatre séances consécutives de hausse, les investisseurs ont choisi la prudence sur fonds de crise au Japon et en Libye.
D'un point de vue financier, la cinquième banque italienne UBI Banca a suscité une vague de défiance vis-à-vis du secteur en indiquant envisager une augmentation de capital qui pourrait atteindre 1 milliard d'euros pour renforcer ses fonds propres. Le marché craint que l'opération ne soit le prélude à d'autres levées de fonds dans la filière. Résultat : à la Bourse de Milan, le titre UBI Banca a chuté de plus de 12% entraînant dans son sillage l'ensemble du secteur. L'indice européen DJ Stoxx des banques a cédé 1,73%.
Aux craintes sur le secteur bancaire européen s'est ajouté le retour du dossier de la dette souveraine. Standard and Poor's a abaissé de deux crans la note de la Grèce à BB-, et d'un cran celle du Portugal à BBB-, la dernière de la catégorie investissement, avec une perspective négative pour ces deux pays. Conséquence, les taux à 10 ans du Portugal sont montés à 7,97%, un nouveau plus haut depuis l'entrée du pays dans la zone euro.
Au sein du CAC 40, les valeurs bancaires se sont donc distinguées à la baisse (-1,76% pour Natixis, -0,78% pour Crédit Agricole et -0,30% pour BNP Paribas) tandis que Renault (+2,44%) a terminé en tête du palmarès à la faveur de rachats à bon compte.
(P-J.L)