Les marchés européens sont attendus en hausse, ce qui devrait permettre à l'indice CAC 40 de repasser au-dessus de la barre symbolique des 4 000 points. Le marché parisien n'avait plus évolué au-dessus de ce seuil depuis le 9 mars. Ce matin, les marchés asiatiques étaient bien orientés grâce à des nouvelles favorables en provenance du secteur industriel au Japon, avec la reprise prochaine de la production d'Hitachi à 100%. Les investisseurs devront cependant compter avec la publication du rapport ADP sur l'emploi privé pour mars aux Etats-Unis à 14h15.
L'analyse technique du CAC 40
Le bureau d'études DayByDay note que la bougie du jour, une longue mèche basse sous 3960 points et un petit corps blanc au plus haut, repoussent encore tous les scénarios baissiers. Le marché fait preuve d'une résistance incroyable et ne veut pas corriger, malgré le surachat latent. Le très bon comportement des marchés américains entraîne les indices européens et soutient le mouvement. Le bureau DayByDay reprend un avis neutre. Seule une clôture sous 3960 points validerait une entrée en correction.
Les valeurs à suivre
HI-MEDIA
Hi-media Advertising, la division publicité en ligne du groupe media online Hi-media, a annoncé le renouvellement de son contrat exclusif avec Leboncoin.fr. Le spécialiste de la monétisation de l'audience sur Internet a précisé que Leboncoin.fr était le site leader de la catégorie « Petites annonces et Enchères ». Le site rassemble 13,2 millions de visiteurs uniques et génère 5 milliards d'impressions par mois.
NEOPOST
Neopost a publié un résultat net 2010 de 156,9 millions d'euros, en progression de 6,1%, et un résultat opérationnel courant de 248,1 millions d'euros, en croissance de 5,7%. La marge opérationnelle courante du fournisseur de solutions de traitement du courrier a atteint 25,7% du chiffre d'affaires, stable sur un an. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 965,6 millions d'euros. Il est en hausse de 5,8% par rapport au chiffre d'affaires de 2009, soit +2,0% à taux de change constants.
ORPEA
Orpea a réalisé en 2010 un résultat net en hausse de 8,5% à 66,4 millions d'euros. Le résultat opérationnel (EBIT) du groupe de maisons de retraite et de cliniques a progressé de 12,6% à 151,4 millions. Le résultat opérationnel courant a progressé de 12,7% à 130 millions pour représenter 13,5% du chiffre d'affaires. L'EBITDAR (EBITDA avant loyers) est en hausse de 14,9% et s'établit à 236,3 millions, soit 24,5% du chiffre d'affaires. Cette performance traduit la bonne maîtrise des frais de fonctionnement et des charges de personnel (+15,4%).
ROUGIER
Rougier a publié un résultat net part du groupe 2010 de 5,343 millions d'euros en 2010, à comparer avec une perte de 15,524 millions d'euros en 2009. Le résultat opérationnel courant s'est établi à 4,6 millions d'euros contre une perte de 12,1 millions d'euros au 31 décembre 2009. « Cette importante amélioration tient à la reprise des productions dans tous les sites industriels, qui permet une meilleure absorption des frais fixes ; elle est soutenue par la gestion rigoureuse des frais de structure », a expliqué le groupe.
Les chiffres macroéconomiques
Aujourd'hui, les investisseurs attendent le climat des affaires et le sentiment économique en zone euro pour mars à 11 heures et l'enquête ADP sur l'emploi privé aux Etats-Unis en mars à 14h15. Les statistiques pétrolières hebdomadaires seront dévoilées à 16h30.
Ce matin, l'euro cote 1,4086 face au dollar.
Hier à Paris
Les Bourses européennes ont terminé la séance à proximité de l'équilibre, pénalisées par le secteur bancaire et le retour du dossier de la dette souveraine. La banque italienne UBI Banca a suscité une vague de défiance vis-à-vis du secteur en indiquant envisager une augmentation de capital pour renforcer ses fonds propres. De son côté, Standard and Poor's a abaissé de deux crans la note de la Grèce à BB-, et d'un cran celle du Portugal à BBB-. A la faveur d'un ultime sursaut, le CAC 40 a clôturé sur un gain de 0,27% à 3987,80 points tandis que l'Eurotop 100 a gagné 0,03% à 2336,23 points.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont conservé leurs gains en seconde partie de séance. Les indices ont été soutenus par des informations favorables en provenance des entreprises. Le distributeur Home Depot a ainsi annoncé des rachats d'actions et le conglomérat GE, l'acquisition de 90% de Converteam pour 3,2 milliards de dollars. En revanche, les statistiques économiques étaient mitigées, avec notamment un recul plus prononcé que prévu de la confiance des consommateurs. L'indice Dow Jones a clôturé en hausse de 0,67% à 12 279,01 points tandis que le Nasdaq Composite a gagné 0,96% à 2756,89 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice PMI (US) : Le PMI, tiré de l'anglais " Purchasing Managers Index ", est l'indicateur de l'activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis. Il est fondé sur une enquête mensuelle réalisée auprès de directeurs d'achat de l'industrie américaine et donne une image immédiate de la santé de l'activité manufacturière. Baromètre de l'état de santé de l'économie américaine, cet indice est très suivi par les institutions financières pour décider de l'évolution des taux d'intérêt outre-Atlantique.
IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste.
Croissance (économique) : Augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus.
Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde.