La Bourse de Paris confortait son embellie lundi en milieu d'après-midi (+2,04%), les investisseurs anticipant une amélioration de la situation au Japon et un impact économique limité du séisme et du tsunami sur la croissance nippone.
A 15H15 (14H15 GMT), le CAC 40 s'adjugeait 76,91 points à 3.887,53 points dans un volume d'échanges de 2,060 milliards d'euros.
Ce vent d'optimisme soufflait sur l'ensemble des places financières. A la Bourse de New York, le Dow Jones était dans les premiers échanges en hausse de 1,39% et le Nasdaq de 1,34%.
L'éloignement du spectre d'un incident nucléaire majeur au Japon permet un rebond des marchés, a souligné François Duhen, analyste au CM-CIC Securities.
La situation restait toutefois encore très incertaine dans l'archipel nippon. Quant à l'impact du séisme et du tsunami du 11 mars sur la croissance nippone, les opérateurs sont rassurés: cette catastrophe pourrait coûter au pays jusqu'à 4% de sa production nationale, mais la reconstruction devrait aider rapidement à la reprise, selon la Banque mondiale.
Autre sujet d'actualité: la Libye, où les bombardements de la coalition internationale contre le régime du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi se poursuivaient, entraînant une forte remontée des cours du pétrole.
Du côté des statistiques, les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont chuté plus que prévu en février, mais sans entamer la progression de Wall Street.
Les valeurs financières soutenaient toujours la cote, Société Générale s'adjugeant 4,02% à 48,29 euros, Crédit Agricole 2,94% à 11,55 euros et Axa 2,78% à 14,40 euros.
EDF signait la plus forte hausse du CAC 40 (+4,20% à 28,60 euros). Le prix de revente de l'électricité d'origine nucléaire aurait été fixé à 42 euros par mégawattheure, selon des informations de presse.
Areva s'adjugeait 4,21% à 31,45 euros alors que la reconduction d'Anne Lauvergeon, dont le mandat expire en juin, à la tête du groupe est un scénario "envisageable", selon le ministre chargé de l'Energie, Eric Besson.