(AOF / Funds) - "La Fed a laissé inchangés ses taux directeurs et son programme de rachat de titres obligataires (QE2), hier soir. Le communiqué du FOMC ne comporte que des changements mineurs. La banque centrale se montre plus optimiste sur la croissance à court terme mais perçoit deux risques : le marché immobilier ne se redresse pas et une hausse rapide des prix de l'énergie. Le risque inflationniste est temporaire et peut peser sur la croissance, plus que sur l'inflation", note Aurel BGC mercredi.
"Toutefois, les membres du FOMC vont rester plus vigilants sur les risques inflationnistes dans l'économie. La situation au Japon n'est pas évoquée mais il en a s-rement été question comme une source d'incertitudes. La taille du QE2 et son calendrier sont confirmés."
"Les mises au chantier de logements sont difficiles à anticiper. Les constructeurs immobiliers se montrent plus optimistes dans l'enquête NHAB, mais le secteur est clairement dans un scénario en L. Nous anticipons une nouvelle contraction des mises en chantier sur le mois de février."
"Les prix à la production seront durement affectés par la forte hausse des prix des produits énergétiques sur le mois de février. Les regards des investisseurs se porteront, toutefois, sur le noyau dur de l'indice. Le dernier Beige Book indiquait que des chefs d'entreprises annonçaient une hausse de leurs prix de ventes."
"Mais, au niveau des prix à la production des produits finis, la hausse reste limitée à certains produits (joaillerie, médicaments, pneus, papier, équipements sportifs). Toutefois, les prix des autres biens ne baissent plus. Le noyau dur de l'indice des prix devrait donc progressivement accélérer, sa progression annuelle repassant la barre des 2% sur le mois de février."