La Bourse de Paris accentuait ses pertes mardi dans la matinée, le CAC 40 reculant de 3,55% et s'enfonçant sous les 3.800 points, sur fond d'aggravation de la crise nucléaire au Japon qui affecte l'ensemble des entreprises de la cote.
A 10H47 (09H47 GMT) le CAC 40 perdaient 137,85 points à 3.740,19 points. L'indice vedette est pour la première fois depuis le début de l'année en recul par rapport à son cours du 31 décembre 2010 (-1,46%).
La crise nucléaire s'est aggravée au Japon. Des explosions se sont notamment produites dans les réacteurs 1 et 3 de la centrale de Fukushima, faisant craindre un accident majeur.
Une situation extrêmement tendue qui a entraîné l'ensemble des valeurs du CAC 40 dans le rouge.
Les valeurs bancaires, qui ont évité un trop grand recul de l'indice lundi grâce aux bons résultats du sommet européen, perdaient du terrain mardi dans la matinée comme le Crédit Agricole (-4,,19% à 11,54 euros).
Tous les secteurs sont touchés le luxe avec des valeurs comme LVMH (-6,44% à 99,51 euros) et PPR (-6,10% à 99,31 euros) pour qui le Japon est un de leur grand marché.
Les valeurs de haute technologie, STMicroelectronics (-6,54% à 8,50 euros), et Soitec (-6,55% à 9,87 euros) reculaient alors que ces groupes risquent d'être bientôt privés de composants électroniques en provenance du Japon à la suite de la fermeture de nombreuses usines dans l'archipel.
Le secteur énergétique lié au nucléaire était aussi toujours malmené alors que la crise au Japon pourrait remettre en cause les programmes mondiaux de développement de cette énergie. EDF cédait 4,23% à 27,74 euros et le certificat d'investissement d'Areva, détenu à 90% par l'Etat, chutait de 8,62% à 28,78 euros.
Seules résistaient les valeurs vertes qui profitaient de l'aversion pour le nucléaire, EDF Energies Nouvelles progressait de 3,77% à 34,87 euros et Theolia prenait 13,33% à 1,36 euros.