La Bourse de Paris restait prudente lundi après-midi (+0,51%), les problèmes liés à la dette souveraine de certains Etats de la zone euro et les tensions géopolitiques au Moyen-Orient freinant l'appétit des investisseurs.
A 16H05 (15H05 GMT), l'indice vedette gagnait 18,45 points à 4.038,66 points dans un volume d'échanges de 1,979 milliard d'euros.
"Les risques géopolitiques continuent de freiner l'avancée des marchés", a résumé Franklin Pichard, directeur de Barclays Bourse.
Les forces loyales au numéro un libyen Mouammar Kadhafi poursuivaient leurs raids lundi à Ras Lanouf, poste avancé de la rebellion dans l'est du pays.
Face à ces tensions, le pétrole poursuivait son envolée caracolant à des niveaux inédits depuis septembre 2008 à près de 106 dollars le baril à New York.
La thématique de la crise de la dette souveraine en zone euro revenait également au coeur des préoccupations des investisseurs.
A quelques jours du sommet européen du 11 mars, crucial pour l'avenir de l'euro, l'agence de notation financière Moody's a fait pression sur les gouvernements européens, abaissant la notation souveraine de la Grèce (à B1 contre Ba1 auparavant), en raison des difficultés économiques persistantes dans le pays et du risque de restructuration de la dette après 2013.
Du côté des valeurs, LVMH gagnait 2,20% à 114,05 euros après l'annonce d'une entrée du groupe français de luxe dans le capital du joaillier italien Bulgari.
Alcatel-Lucent s'adjugeait 3,80% à 4,04 euros. Le titre avait déjà pris près de 11% la semaine dernière porté par des rumeurs faisant état de l'intérêt d'un groupe chinois pour la société.
Sanofi-Aventis cédait 0,53% à 50,83 euros après avoir annoncé la modification de son offre sur Genzyme et sa prolongation jusqu'au 1er avril, au tarif de 74 dollars par action, un montant accepté après des mois de négociations par la société américaine de biotechnologies.