Le marché parisien cédait du terrain lundi en début de matinée pour repasser sous les 4.000 points, dans un marché nerveux, inquiet de la remontée des cours du pétrole et pénalisé par un repli des valeurs bancaires.
A 09H35 (08H35 GMT), l'indice vedette abandonnait 23,92 points pour passer sous les 4.000 points à 3.996,14 points.
Les investisseurs sont inquiets, soulignent les analystes d'Aurel. Parmi les sujets d'inquiétudes figurent bien évidemment le prix du pétrole et les tensions en Libye mais également l'imminence d'une hausse des prix à la consommation en France. "Comment va réagir le consommateur", comment vont évoluer les achats d'automobile, de logements, s'interrogent les analystes d'Aurel.
Le marché fonctionne à vue, sans direction. Il ne sait pas quoi privilégier entre les bons chiffres macroéconomiques et les inquiétudes sur la remontée du prix du pétrole, indique-t-on dans les salles de marché.
"La confiance des investisseurs est en train de s'émousser avec l'aggravation de la situation en Libye qui a provoqué une flambée des cours du pétrole. Les investisseurs ont de moins en moins de raison de se reporter sur les actions", soulignent les analystes d'ING dans leur note quotidienne.
Les banques étaient mal orientées alors que commence une nouvelle série de tests de resistance: Dexia (-3,24% à 2,89 euros), Société Générale (-2,02% à 46,6 euros), BNP Paribas (-1,80% à 52,25 euros) et Crédit Agricole (-1,63% à 11,79 euros).
Sur le plan des valeurs, LVMH tenait la vedette après l'annonce de l'achat la majorité du capital du bijoutier italien Bulgari. Après avoir cédé près de 2% à l'ouverture le titre se reprenait et ne perdait plus que 0,90% à 110,6 euros.
En hausse, Alcatel-Lucent (+3,24% à 4,01 euros).