Les Bourses européennes ont repris des couleurs dans le sillage d'indicateurs économiques encourageants et de la baisse des cours du pétrole. En repli de 0,7%, le prix du baril de wti américain livrable en avril reste néanmoins bien accroché au-dessus du seuil des 100 dollars à 101,63 dollars. A Paris, le CAC 40 s'apprête à clôturer sur un gain de 0,58% à 4057,78 points. Sur les autres places du Vieux continent, la tendance est similaire, le Dax s'adjugeant 0,50% et le Footsie: 1,29%.
Après deux séances consécutives de baisse, les gains auraient pu être plus important encore sans la mise en garde du président de la BCE sur le risque inflationniste que fait peser la hausse des matières premières sur la zone euro.
Pour la première fois depuis près de trois ans et la fixation de son taux directeur à 1%, la gardienne de l'euro a évoqué l'hypothèse d'une prochaine hausse des taux. Pour autant, ces propos, attendus par la communauté financière, n'ont pas fait basculer les indices dans le rouge. D'autant que les indicateurs économiques publiés tout au long de la journée ont rassuré les investisseurs.
Aux Etats-Unis, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage sont tombées à leur plus bas niveau depuis fin mai 2008 tandis que la croissance de l'activité dans les services a progressé de 0,3 point à 59,7 le mois dernier, contre 59,5 anticipé par Wall Street.
Au chapitre des valeurs, les variations n'ont pas répondu à une logique sectorielle. Ainsi, Alcatel-Lucent a bondi de plus de 6% après avoir touché 3,99 euros, son meilleur niveau depuis septembre 2008. Le titre a été soutenu par des rumeurs d'intérêt de la part d'un groupe chinois. A contrario, France Télécom a cédé près de 1,5%, pénalisé par une dégradation de Goldman Sachs.