Les marchés américains ont fini en légère hausse, affichant ainsi une troisième semaine consécutive dans le vert. Depuis le mois de février, l'indice Dow Jones a connu seulement trois séances terminées en territoire négatif. La séance a été calme avant un week-end prolongé de trois jours. Sur le plan des valeurs, Campbell Soup a été pénalisé par la révision à la baisse de ses perspectives. L'indice Dow Jones a clôturé en hausse de 0,59% à 12 391,25 points et a gagné 1% sur la semaine. Le Nasdaq Composite a gagné respectivement 0,08% et 0,9% à 2833,95 points.
Les investisseurs semblent avoir été échaudés par le profit warning de Campbell Soup. En effet, ce dernier a sérieusement refroidi l'appétit du marché en réduisant ses prévisions annuelles en raison d'un environnement concurrentiel qui devrait se révéler difficile dans les segments de 3,89% à 33,58 dollars.
Les chiffres économiques du jour
Aucun chiffre économique d'importance n'était attendu vendredi.
Les valeurs à suivre aujourd'hui
CAMPBELL SOUP
Le spécialiste des soupes Campbell Soup a réduit ses prévisions annuelles en raison d'un environnement concurrentiel qui devrait difficile dans les segments des soupes, sauces et boissons aux Etats-Unis. Il prévoit un bénéfice par action ajusté en baisse de 1% à 3%, contre une hausse de 2% à 4% auparavant. Sur cette base, le groupe a réalisé un bénéfice par action de 2,47 dollars sur l'exercice 2010. Précédemment attendu en hausse de 1% à 3%, le chiffre d'affaires devrait au mieux croître de 1% et au pire reculer de 1%.
DUPONT
DuPont a prolongé son offre de rachat de 33,4 milliards de couronnes danoises sur Danisco jusqu'au 1er avril afin de convaincre davantage d'actionnaires de sa cible danoise alors que 5% des actionnaires seulement ont accepté l'offre. Mais de nombreux investisseurs attendent la validation des autorités de la concurrence avant d'apporter leurs titres. Les Etats-Unis ont déjà donné leur aval mais Dupont attend encore les décisions de Bruxelles et de Pékin. Dupont a réaffirmé que la conclusion de cet accord nécessitait d'obtenir l'approbation des détenteurs de 90% des actions Danisco.
JPMORGAN
JPMorgan Chase a octroyé à son PDC Jamie Dimon un bonus représentant 17 millions de dollars de stock-options, a annoncé la banque américaine. Premier établissement bancaire américain à présenter ses résultats du quatrième trimestre, JPMorgan a dévoilé le mois dernier une performance meilleure que prévu. L'établissement a enregistré un bond de 47% de son bénéfice net à 4,8 milliards de dollars, soit 1,12 dollar par action, supérieur de 12 cents au consensus Thomson Reuters. En 2010, JPMorgan a réalisé un bénéfice net de 17,4 milliards de dollars, en hausse de 48%.
TIME WARNER
Jack Griffin, responsable de la branche magazines de Time Warner, Time Inc, a été remercié, quelques mois seulement après son accession à ce poste. « Bien que Jack soit un cadre très compétent, j'ai conclu que sa manière de diriger et son approche n'étaient pas compatibles avec Time Inc et Time Warner », a déclaré Jeff Bewkes, PDG du groupe dans un mémo envoyé aux employés selon AP.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indicateurs avancés du Conference Board (indice des) : cet indice est calculé à partir de dix statistiques économiques, comprenant notamment les commandes dans l'industrie, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage, l'indice S&P500, la confiance des ménages, l'écart de taux entre celui à dix ans et celui au jour le jour... Il est utilisé par les économistes pour anticiper l'évolution de l'activité dans les trois à six prochains mois.
Demandes hebdomadaires d'allocation chômage : Cette statistique américaine, qui est publiée chaque jeudi à 14h30, donne le nombre de nouvelles demandes d'allocation chômage sur la semaine se terminant le samedi précédent. Elle est un indicateur de la santé du marché de l'emploi aux Etats-Unis, mais est cependant volatile. Il est plus pertinent de surveiller son évolution sur plusieurs semaines. Les économistes surveillent ainsi la moyenne mobile de cette donnée sur quatre semaines.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.